Cueillette en forêt
Datte: 27/02/2020,
Catégories:
fh,
cocus,
forêt,
hgode,
hsodo,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: Viona, Source: Revebebe
... voudrais pas que tous les hommes du coin débarquent en pensant que je suis une nympho à satisfaire.
Le reste de la semaine, je cherche à tirer un voile sur cette affaire. C’est drôle mais je crois que je me sens plus coupable que l’intéressée.
Tout serait devenu normal si je n’avais reçu un appel de Maryse, m’invitant le samedi suivant chez elle.
— Mon mari voudrait faire ta connaissance.
Et, croyant me rassurer :
— Il n’y aura personne d’autre. Juste nous trois.
Si elle pense me rassurer ! Mais je ne suis plus une petite fille et j’accepte.
Maryse m’accueille. Elle m’introduit dans le salon. Un homme est là, il se lève à mon arrivée.
— Lionel, mon mari.
Son mari ? Je ne comprends pas. Ce n’est aucun des deux hommes de l’autre fois. Je réalise que c’est moi qui ai pensé mari et amant. En réalité, c’étaient deux amants. Eh bien, quelle santé.
— Clarisse, enchantée.
Je m’efforce de paraître naturelle et de faire comme si tout cela était normal.
Les premières minutes sont d’un grand classique. On s’installe, on bavarde, on boit, on grignote. Et puis le mari, le vrai, l’officiel, lance un pavé dans la mare.
— Alors, comme cela, vous ramassez des champignons !
Je sens venir le problème et dois faire une drôle de tête.
— Rassurez-vous, Clarisse, je suis au courant. Ce sont des amis. Je devais être là mais mon avion a été retardé. Je n’allais priver Maryse de ce plaisir ? Cela aurait été égoïste. Il paraît que c’était bien. Vous me ...
... racontez.
— Moi, vous voulez que je vous raconte ?
— Mais oui. Une vision de l’extérieur. Un œil neuf.
— Comme vous voulez, dis-je parfaitement consciente que tout cela est étrange.
Au début, j’essaie de rester assez neutre mais Lionel m’interrompt pour me poser des questions, des questions très crues. Alors, petit à petit, l’ambiance se réchauffe.
— Vous êtes une narratrice parfaite, me félicite le mari à qui je viens de décrire ce que sa femme a fait avec deux amants.
Il se lève pour venir s’asseoir sur le canapé à côté de moi. Tout simplement, il passe son bras derrière moi.
— Tout cela m’a émoustillé. Pas vous ?
Alors qu’il se penche vers moi, j’ai le temps de voir le visage de Maryse qui me sourit et cligne des yeux en assentiment. Cela se fait comme dans un rêve. Je mentirais si je n’avais pas envisagé cette situation lorsque Maryse m’a invitée. Ses lèvres sont douces, sa langue ne fait qu’avancer alors que je réponds à son baiser. Il devient plus fougueux et j’aime sa force de mâle. Je vois Maryse sortir de la pièce alors que son mari prend possession de mon corps. Elle doit penser que je serais plus à l’aise sans sa présence.
Que c’est bon de sentir des mains courir sur moi, se glisser entre tissu et peau, tirer sur ma robe pour me découvrir en sous-vêtements. Hypocritement, je me félicite de la prévoyance qui m’a fait choisir un bel ensemble et surtout défricher la forêt vierge de mon minou abandonné depuis si longtemps.
Je frémis lorsque je sens ...