1. La licencieuse Anne


    Datte: 27/02/2020, Catégories: ff, inconnu, intermast, Oral fist, init, Auteur: MarieDesaix, Source: Revebebe

    Les premières fois sont toujours marquantes ; je voulais que ma première femme soit un souvenir qui m’exciterait encore vingt ans après. Je l’avais donc choisie mature, féminine, absolument indécente, irrémédiablement incandescente. Difficile à trouver, car les sites libertins ne regorgent pas de femmes prêtes à se lancer dans des initiations homosexuelles ; parmi celles-ci, peu sont à peu près saines et il y en a encore moins qui fournissent la promesse de délices lubriques sans vulgarité. Une recherche longue et ardue, mais elle était enfin là, cette perle qui correspondait à tous mes critères et plus encore. Elle m’avait donné accès à son album privé : une suite de photos qui auraient pu figurer sur un site porno. Ô délicieuse et licencieuse Anne dont la réalité a surpassé de loin mon imagination et dont je me délectais depuis des jours pendant mes masturbations nocturnes dans l’attente de ce jour.
    
    J’ouvris la porte. Elle était là, s’offrant à ma vue, le sourire aux lèvres. Une belle grande blonde bronzée aux formes élancées s’inscrivant dans la quarantaine, moulée dans une robe beige qui montrait avec précision ses courbes prononcées et avantageuses. Un bassin bien rond d’ancienne mère nourricière qui invitait les mains à s’y agripper, une poitrine balancée, imposante et ferme, des jambes longues et musclées, un corps de bonne chère destiné à être savouré pour le plaisir des chairs. Un parfait visage de femme au foyer aimante dont il se dégageait tant de respectabilité ...
    ... qu’il semblait impossible de deviner qu’il dissimulait une audacieuse libertine s’adonnant à des jeux scabreux pour le commun des prudes de la bonne société.
    
    Dans une voix chantante et fraîche, elle dit bonjour tandis que ses yeux pétillaient déjà d’excitation en m’observant. Loin de la fébrilité propre aux premiers instants, très à l’aise même, je l’invitai à s’installer sur un canapé en cuir comme si je la connaissais depuis longtemps et lui servis une coupe de champagne tandis que je prenais un grand verre de café glacé. Étonnée par ma boisson, elle me posa la question, certainement pour faire la conversation afin de briser tranquillement les conventions.
    
    — Je n’ai pas besoin de bulles pour me lâcher, ai-je répondu, mon regard planté dans le sien, avec un air mutin.
    — C’est davantage pour ajouter une ambiance, dit-elle avec légèreté sans se détourner.
    
    Certainement, nous voulions rejoindre cette « ambiance » assez rapidement, car elle vida d’un trait sa coupe et je posai en même temps qu’elle mon verre sur la table basse, tout en nous souriant mutuellement. Pendant ces quelques minutes où je la dévisageais, je ne faisais que penser à l’humidité de sa chatte et à ma langue qui se poserait dessus incessamment sous peu. Je ressentais un étrange mélange qui remuait mon intimité. L’envie de la punir et de la récompenser pour être si sexuellement libre alors que son apparence l’enfermait dans l’honorabilité publique.
    
    — Il est temps de s’embrasser, non ? lança-t-elle ...
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