1. La femme de mon employé, partie1


    Datte: 24/02/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: July2, Source: Hds

    ... qui courent après un mec pour son pognon.
    
    - En même temps, quand on est un con arrogant, prétentieux, râleur, capricieux et j’en passe, faut pas s’étonner de n’attirer que ce genre de femmes. Les autres sont assez intelligentes pour savoir qu’il vaut mieux éviter les mecs comme toi.
    
    - Je vois que tu manies assez bien l’art du compliment toi aussi, merci.
    
    - Mais de rien. Et c’est totalement péjoratif…
    
    Là c’est même plus qu’elle a du caractère, elle est carrément cinglante… je me rabats et pile.
    
    - Stop, je sais que tu me détestes, que tu n’as pas envie d’être là… mais est-ce qu’on peut faire un tout petit effort le temps de ce putain repas ? Je te demande pas de m’apprécier, mais s’il te plaît, j’aimerais bien qu’on ne se prenne pas la tête.
    
    Elle hoche la tête et je repars.
    
    - Sois toi-même. Oublie juste que tu es mariée et fais comme si tu avais l’habitude de train de vie. J’ai dit à mes parents que tu avais une petite fille d’une précédente union et que tu étais secrétaire dans un cabinet comptable. Je pense pas qu’elle te pose plus de questions que ça. Et au pire, brode, je te suis.
    
    Quand on arrive, un voiturier récupère les clefs de ma voiture après avoir ouvert la porte à Julie. Elle me suis dans le hall et je nous annonce au maître d’hôtel.
    
    - Un instant je vous prie, me demande-t-il.
    
    Je passe un bras sur sa taille et l’attire doucement à moi. Elle résiste légèrement, assez pour que je le remarque, mais trop peu pour que cela se voit.
    
    - ...
    ... Détends toi, on dirait une gamine dans un magasin de jouets. Arrête d’écarquiler les yeux comme ça. Et par pitié, si j’ai un geste tendre envers toi, ne me repousse pas devant mes parents s’il te plaît.
    
    - Que veux tu dire par geste tendre ?
    
    - Je te rassure, je ne compte pas te galocher devant eux, j’ai un minimum de d’éducation. Je parlais plutôt de te prendre la main, ou de passer un bras autour de tes épaules, grand max t’embrasser dans le cou histoire d’être crédible.
    
    Le maître d’hôtel est de retour, l’empêchant de protester.
    
    - Vos parents sont déjà installés monsieur Manelli.
    
    Il nous amène à notre table.
    
    - Thomas, mon fils ! Que c’est bon de te voir, et en si bonne compagnie de plus, me dit ma mère en m’embrassant.
    
    - Maman, je suis content de te voir aussi. Papa, ça faisait longtemps.
    
    On s’enlace un instant
    
    - Je vous présente Julie.
    
    - On avait tellement hâte de vous rencontrer. Depuis le temps qu’on attendait que notre fils se case.
    
    - Bonsoir, ravie de faire connaissance. Il m’a beaucoup parlé de vous.
    
    Nous nous installons à table et ma mère fait ce qu’elle aime le plus faire : parler et poser des questions. Elle lui raconte mon enfance, moments gênants compris. Puis elle lui demande comment nous nous sommes rencontrés. Julie me lance un petit regard, je lui souris pour l’encourager à se lancer.
    
    - Je suis allée dans son magasin pour acheter un livre. Je ne le trouvais alors je me suis adressée à la première personne que je trouvais. Et ...
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