Ce que l'on peut faire par amour (2) - Histoires de Sexe

Ce que l'on peut faire par amour (2)

Durant une bonne partie de la nuit, Florent repensa à ce que Manon et lui avaient fait la veille, et cela alors que leurs parents se trouvaient juste à quelques mètres en-dessous d’eux. Il songea aux confidences que sa soeur lui avaient faites au sujet du dénommé Johann et de ses tentatives pour trouver un partenaire susceptible de lui faire gagner assez d’expérience sexuelle. Le jeune homme se demanda également si la réaction qu’il avait adoptée vis-à-vis de la situation était la bonne.

Malgré ces questionnements, aucune certitude ne lui vint et il finit par s’endormir, laissant ses pensées se transformer en rêves. Il rêva plusieurs fois de sa jumelle nue devant lui en train de lui prodiguer une fellation mais se réveilla à chaque fois que venait l’instant de la pénétration.

Suite à cette nuit au sommeil chaotique, Florent se leva pour prendre son petit-déjeuner. Lorsqu’il arriva dans la cuisine, il constata que Manon et ses parents s’étaient levés avant lui. En voyant la mine fatiguée de son fils, Solange lui demanda s’il avait bien dormi.

— Non, pas vraiment. J’ai eu beaucoup trop chaud cette nuit.

— Ah bon ? Je vais donc enlever le duvet et ne laisser que la couverture si tu as trop chaud.

— Merci, Maman.

Florent but son café comme s’il s’était agi d’un verre d’eau et mangea son bol de céréales avec une rapidité qui surprit Roger.

— Eh bien, tu avais faim on dirait. C’est peut-être à cause de ça que tu n’as pas bien dormi. Tu as trop voulu attendre ...

... pour manger.

— Non, Papa. Je mange vite parce que j’ai besoin d’énergie. Surtout après la mauvaise nuit que j’ai passée.

Roger et Solange n’intervinrent plus dans la conversation mais Manon lançait de temps en temps des regards perplexes à son jumeau.

Lorsqu’ils eurent tous fini leur collation, les parents informèrent leurs enfants de ce qu’ils avaient décidé.

— Bon, au vu des préférences de chacun et de la discussion que nous avons eue ce matin avec toi, Manon, nous allons faire un compromis.

— Un compromis ?

— Oui. Nous irons en Suisse faire de la randonnée pendant la première semaine de nos vacances. Pendant la deuxième, nous prendrons un avion depuis Genève pour nous rendre en Espagne.

— Ça peut jouer pour moi.

— Et pour toi, Florent ?

— C’est toujours mieux que rien. Oui, ça me va.

— Parfait. Nous prendrons donc la journée pour réserver les billets d’avion et l’hôtel en Espagne. Votre mère et moi irons aussi en Suisse pour faire un repérage pour la randonnée.

Forts de ce conciliabule, parents et enfants réservèrent les billets d’avion et les chambres d’hôtel puis Solange et Roger s’absentèrent en précisant qu’ils reviendraient en début de soirée.

Lorsque la voiture de leurs parents se fut suffisamment éloignée, Manon décida qu’il était temps d’aborder un sujet délicat avec son jumeau.

— Je t’ai senti un peu bizarre ce matin.

— Je pense que tu sais pourquoi.

— Oui, et merci de n’avoir rien dit à Papa et Maman.

— Tu voulais que ...