1. Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie (4)


    Datte: 16/02/2020, Catégories: Trash, Auteur: Mir, Source: Xstory

    Réveil mitigé. Souvenirs de la veille, de Thomas, mais aussi la présence rassurante de Rémi et son sperme séché entre mes cuisses et sur mes fesses. Son pénis n’est plus en moi, bien sûr, mais la façon dont il m’a fait l’amour la veille m’a fait tellement de bien…
    
    Petit déjeuner silencieux. Rando silencieuse. Je reste sans cesse avec Rémi, tâchant d’oublier les deux autres et de profiter au maximum des paysages, de plus en plus montagneux.
    
    Midi. Croiser les Allemands, qui s’étaient déjà arrêtés, qui nous font de joyeux « au revoir, à ce soir ! » quand ils repartent.
    
    Fin d’après-midi. Arriver au refuge d’Usciolu, tout mimi avec ses volets bleus, niché contre la pente. Apprécier le lieu. Repas. Allemands. Discuter en français (je comprends), en allemand (je ne comprends pas, je m’inquiète). Jeter un coup d’œil discret à mon téléphone. Pas de réseau, pas même pour les appels d’urgence : donc même avec un opérateur différent, pas de téléphone, pour qui que ce soit.
    
    Fred remarqua mon manège et mon soulagement. Il se rapprocha de Rémi et moi en douce.
    
    - Pas grave les p’tits loups, demain soir on aura forcément du réseau à Prati, on ne sera pas loin d’un village : on se rattrapera bien… A moins que la miss préfère ne pas remettre au lendemain ?
    
    Je ne lui répondis même pas ; il haussa les épaules.
    
    - Tant pis pour toi… Il se peut que demain, tu le regrettes : je n’aime pas attendre, Emilie jolie.
    
    Je me détournai en silence. Qu’il reste donc frustré cette ...
    ... nuit.
    
    Fred et Thomas partirent se coucher. Nous avions monté les tentes : le ciel était orageux, on risquait l’averse pendant la nuit.
    
    Je m’installai rapidement dans la mienne, Rémi me rejoignit assez vite. Je souris et me pressai contre lui, alors qu’il était assis et enlevait son tee-shirt et son short.
    
    - Répit… Trop bien…
    
    Il rit et me serra. Nous restâmes un moment enlacés ainsi. Je me blottis encore plus, face à lui, passant une de mes jambes autour de sa taille : je voulais le sentir entièrement contre moi, c’était rassurant. Je perçus alors son érection. Sentir son pénis durci contre mon ventre m’excitait. Rémi se pressa davantage contre moi.
    
    - Rémi, tu sais… Hier, il n’y a pas eu que la vidéo que Thomas a montrée…
    
    - C’est-à-dire ?
    
    Je lui racontai alors le trajet du retour, et surtout la terrible fellation, violente, qu’il m’avait imposée. Rémi me serra plus fort, pressant son sexe dressé dans son boxer contre moi et bougeant lentement son bassin.
    
    - Ma puce, ma pauvre puce… Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Si seulement je pouvais te soulager de tout ça.
    
    - Je ne sais pas, on a dit que ce n’était pas bien, mais… Ca m’aiderait, je pense, à dépasser tout ça. S’il te plait, comme hier… Tu te souviens… Tu m’as fait comme sur la vidéo, ça m’a fait beaucoup de bien… Si tu acceptes… Dans ma bouche, mais comme Thomas : au-dessus de moi, fort, vite… s’il te plait…
    
    Je gémissais presque dans mon attente.
    
    Rémi m’embrassa et glissa une main dans son ...
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