1. Une invitation sulfureuse


    Datte: 15/02/2020, Catégories: grp, hagé, bizarre, Oral Partouze / Groupe portrait, pastiche, délire, Humour fantastiqu, revebebe, initiatiq, Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    ... même. Il faut qu’on prépare tout, là-haut…
    — Putain… Dis-moi : c’est quoi, ce « Grand Secret » dont Jakin m’a parlé ?
    — C’est « Le Grand Secret »… Pas le droit d’en parler pour l’instant. Et ne te plains pas, parce qu’avant on n’avait pas le droit de savoir avant d’atteindre le 666ème degré.
    — Hum… 666, le nombre deLa Bête ?
    — Ouais, mon pote…
    — Tu veux dire que je viens d’accepter d’entrer dans un truc sataniste ?
    — Luciférien… Lucifer, le porteur de Lumière… Un avatar de Prométhée qui a volé la lumière des dieux de l’Olympe pour l’apporter aux hommes.
    — Ouais, vu comme ça, je peux admettre…
    — Et puis, il y a Lucie…
    — Lucie ?
    — Lucie fait rien… Elle s’allonge, et c’est toi qui fais tout…
    — Putain, Rad’, c’est quoi cet humour à la con ?
    — Allez, Brodsky, je te laisse… Je ferme la porte…
    
    Et voilà, j’y étais… Jakin avait réussi son coup. J’allais rejoindre leur putain de secte, juste pour pouvoir niquer un peu plus souvent. Mais merde, comment résister… je venais de passer une journée entière avec des tas de nichons sous les yeux, et des petits culs toujours en train de se tortiller, et Jakin me l’avait juré – et j’en avais été le témoin – les membres de la secte, malgré leur âge plus que canonique pour certains, NE DÉBANDAIENT PAS. CES PUTAIN DE VIEUX SATYRES NE DÉBANDAIENT JAMAIS !
    
    Alors, le Grand Secret, je voulais le connaître moi aussi, et en profiter… et m’enfiler les filles, toutes, une par une d’abord, puis toutes en même temps ensuite… Et si pour ça ...
    ... il fallait que je rédige mon testament spirituel dans une cellule maçonnique, ben j’allais le faire… Et accepter tout leur cérémonial… Finalement, je me rendais compte que ça m’amusait.
    
    Je pris les feuilles de papier, la plume d’oie qu’on avait mise à ma disposition, et… pas d’encrier. Ces couillons avaient oublié de me filer un encrier ! Comment donc allais-je bien pouvoir faire pour écrire leur putain de confession à la con ?
    
    ***
    
    Soudain, le bruit d’une respiration me fit sursauter. Je me retournai, affolé, et je le vis, LUI, mon ange gardien, celui qui depuis le début de ma grande carrière d’écrivain maudit ne m’avait jamais lâché. Il était là, devant moi, en ectoplasme et sans os…
    
    — Hank ? Putain vieux, tu m’as fais peur… Qu’est-ce que tu fous là ?
    — Et toi, qu’est-ce que tu fous là ?
    — Ben, tu vois bien… J’ai trouvé un plan pour baiser à satiété.
    — T’as pas besoin ça, Brodsky ! On est des princes, toi et moi… On a jamais eu besoin de ça.
    — Parle pour toi, Hank. De ton temps, c’était plus facile…
    — Avec ma gueule ? Tu crois que ça a toujours été facile ? Et puis, si c’était facile, ça rimerait à quoi ? Séduire, et baiser, oui… Mais sans tricher, sans avoir recours à tous ces machins.
    — Tu te fous de ma gueule ? Tu veux que je te cite toutes ces putains d’histoires où tu racontes comment tu as fait appel à tous les trucs possibles et inimaginables pour arriver à tes fins ?
    — Mouais… Ça se discute… Tu comptes faire quoi ?
    — Ben je ne sais pas ; y a pas ...