1. Je vais vous raconter une histoire de fesses...


    Datte: 15/02/2020, Catégories: délire, Humour Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... calme, Kevin.
    
    « À quarante ans, je la trouvais plus désirable que jamais. Les quelques petits kilos pris ici et là, loin d’empâter son corps ou d’alourdir son apparence, semblaient au contraire lui avoir apporté cette maturité et cette sensualité qu’affichent sans retenue ceux qui vivent pleinement leur sexualité et connaissent sur le bout des doigts le langage du corps. L’amour la rendait plus belle encore, plus sensuelle, plus féminine ; et j’aimais la regarder, voir l’image de son visage et de son corps dans le miroir recouvrant la grande porte de la penderie tandis que nous faisions l’amour. Certains rabat-joie adeptes du feng-shui nous avaient pourtant affirmé… »
    
    — …
    — Feng-shui, Kevin ! Ça n’a rien à voir avec la jouissance.
    — …
    — Oui, Marceline, c’est cela… Ah, mais, ce n’est pas moi qui prétends que les adeptes du feng-shui sont des rabat-joie, c’est l’auteur [Allons-y ! – n.d.l.a.].
    — …
    — Mais bien entendu, votre maman fait ce qu’elle veut dans sa maison, Marceline, et vous dans votre chambre. Si elle a horreur des fleurs séchées, des épées au mur et des miroirs dans la chambre à coucher, c’est son droit le plus strict. Admettez toutefois que quelqu’un d’autre puisse considérer cela comme rabat-joie [Pour les miroirs dans la chambre, en tout cas. – n.d.l.a.] !
    
    « Certains rabat-joie adeptes du feng-shui nous avaient pourtant affirmé que la présence de miroirs dans une chambre à coucher n’a rien de zen, mais nous n’en avions cure. »
    
    — …
    — Oui, en ...
    ... avoir cure. Ça existe. Parfaitement. Et ça n’a rien à voir avec les curés, Jean-Pierre. Si vous possédiez et consultiez l’encyclopédie des imbéciles, vous seriez au courant.
    
    « Et ce jour-là, tandis que j’étais immobile derrière la porte, comme hypnotisé, un autre que moi profitait des charmes de mon épouse. Un autre dont je ne voyais pas les traits, parce qu’il était couché sur le dos, le visage et le haut du corps dissimulés par celui de Charline. Elle était sur lui, à califourchon et lui tournant le dos, les genoux de part et d’autre de ses jambes, et je la contemplais presque de face, tandis que les mouvements de son bassin faisaient apparaître et disparaître sous les poils sombres de son pubis le sexe dressé de son amant. »
    
    — Kevin, sortez. Oui, sortez. Allez vous branler dans les toilettes et vous reviendrez quand vous serez un peu calmé. Oui. Et fermez les portes derrière vous. Bon. Maintenant que ce mastur… que ce perturbateur est sorti, on va pouvoir poursuivre en paix.
    
    « …tandis que les mouvements de son bassin faisaient apparaître et disparaître sous les poils sombres de son pubis le sexe dressé de son amant. »
    
    — …
    — Oui, Jean-Pierre, le pubis, c’est là où il y a les poils. La touffe, quoi !… Et le sexe dressé, vous comprenez, ça ? Vous voyez de quoi il s’agit ? Oui, la bite, si vous voulez. On dit aussi le pénis, de façon plus distinguée…
    — …
    — Oui, Marceline, c’est l’appellation officielle, si vous voulez…
    — …
    — Comment ? Un pénis, c’est une bite ...
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