La joie et le doute pour Julia - Histoires de Sexe

La joie et le doute pour Julia

... vêtements.

Julia pensa que Patricia allait enfiler au moins un maillot. Rien ne se passa et lorsqu’elle tourna la tête de son côté, elle la découvrit nue. Elle baissa les yeux et rouge d’émotion lui demanda :

— Tu ne mets pas de maillot ? Si des gens arrivent ?
— Un maillot ? Depuis mon adolescence, je n’en mets plus ! Tu n’as jamais fait de naturisme ?
— Jamais. Cela ne m’est jamais venu à l’idée.
— Tu ignores le plaisir de sentir le vent et le soleil qui te caressent la peau. Et puis, tu te sens beaucoup plus libre. Allez, laisse-moi et laisse-toi faire.

En disant cela, Patricia s’approcha d’elle et la fit mettre debout. En la regardant dans les yeux, elle défit les bretelles du maillot, les fit glisser des épaules et roula le mince vêtement sur lui-même en le faisant descendre le long du bassin. Elle se laissa faire en n’osant baisser les yeux. C’était, pour l’instant et de façon furtive, qu’elle avait découvert la nudité de Patricia. D’elle, elle ne voyait que sa poitrine qu’elle trouvait attirante. Des seins lourds et fermes avec des pointes bien dressées.

Le maillot quitta les hanches et bien vite se retrouva à ses pieds. C’est à ce moment que Julia se sentit libérée de beaucoup d’interdits et découvrit avec bonheur la brise jouer avec toutes les parties de son corps.

— Laisse-moi te regarder, lui dit Patricia en se reculant.

Elle fit cinq à six pas en arrière et Julia put voir en ses yeux une sorte de contentement.

— Tu ne te sens pas mieux, ...

... comme ça ? Libérée de toute entrave et fière de toi ?

Julia ne put qu’acquiescer et profita du recul de Patricia pour la regarder. Elle la trouva jolie… et attirante. Comme elle, elle présentait un corps harmonieux. Rien à voir avec les filles des magazines qui, sur papier glacé et à grand renfort de retouches, imposent de façon insidieuse des stéréotypes de beauté aux autres femmes. Patricia était une femme qui respirait le bien-être. Des formes harmonieuses et un corps qui ne demandait qu’à être contemplé.

Julia porta son regard au niveau du pubis de son amie. Comme elle, il n’était pas vierge de tout poil, mais était épilé de frais et de près. Julia le fixait avec attention et ne pouvait détacher son regard de cet endroit. Elle portait une toison rase, épaisse et de ce fait on ne pouvait rien voir de son intimité.

Patricia s’en aperçut et sourit à cet hommage déguisé. Elle s’accroupit pour prendre le maillot de bain resté par terre et d’un ton amusé lui dit :

— Maintenant, je pense que tu ne mettras jamais plus de maillot de bain. Alors, range-le au fond de ton sac et sache que je ne le considère pas comme une prise de guerre… Ici, sur une plage naturiste, tu peux être nue et personne ne te regarde… Du moins, pas comme sur une plage « textile ».

Revenait en mémoire de Julia la « prise de guerre » faite sur sa culotte quelques jours auparavant. Elle n’osait pas demander quand elle la récupérerait…

Patricia s’allongea sur sa serviette, sortit un flacon de ...