1. Doll Told (ou l'histoire d'une poupée) (1)


    Datte: 13/02/2020, Catégories: Hétéro Auteur: orikensan, Source: Xstory

    ... j’étais petit. Elle est vraiment gentille.
    
    — Oh très bien. À quelle heure tu veux que je passe pour travailler ?
    
    Lui demandais-je pendant qu’elle posa son pouce sur ses lèvres, afin de mordiller son ongle quelques instants comme pour réfléchir sur l’importance de mon heure d’arriver. Finalement, elle me répondit.
    
    — Tu n’as qu’à passer vers 17 h, je n’en aurais pas pour longtemps avec les copines. Bon j’y vais, à tout à l’heure Matt !
    
    Elle s’en alla ensuite bras dessus bras dessous avec l’une de ses amies, qui semblait déjà commencer à l’interroger sur notre entrevue. Ni une ni deux, j’arrachais mon sac du sol et quittais la salle de classe comme un excité pour enfin sortir dehors et passer rapidement chez moi avant de partir chez elle. Pourquoi ? Je n’en ai peut-être pas l’air, mais sans être un canon de beauté je fais quand même un minimum attention à mon apparence.
    
    Dans la salle de bains de ma maison, j’arrangeais assez rapidement les vêtements que je portais déjà tout à l’heure et je m’aspergeais de déodorant de peur de ne pas savoir gérer mon stress. Les minutes s’écoulèrent très vite puis l’heure de notre rendez-vous arriva. J’ai quitté mon domicile, sac sur le dos rempli des livres scolaires de la journée en plus des cahiers de science du lycée que j’emportais avec moi pour travailler le devoir maison. À peine deux minutes plus tard, j’arrivais devant chez elle, ou plus exactement devant son jardin et sa boite aux lettres. Me dirigeant vers sa porte ...
    ... d’entrée, je décidais de vérifier l’heure qu’il était sur ma montre en même temps et il était 17 h.
    
    — La ponctualité c’est important.
    
    Me disais-je. Sonnant à la porte, je n’attendis qu’un très court instant. C’est Mélissa qui m’avait ouvert. Un sourire se dessina sur ses lèvres et ses yeux ne trahissaient pas la joie qu’elle avait de me voir à notre rendez-vous. Elle ouvrit davantage sa porte en grand et m’invita à entrer. Je passe donc à côté d’elle, elle referme la porte derrière moi et alors que je gardais mon sac sur mes épaules, nous nous sommes retournés en même temps l’un et l’autre. Désormais face à face, il met venu une question.
    
    — Tu es toute seule ?
    
    Mais quel crétin ! C’est quoi cette question suspecte dès le départ. Calmons-nous, heureusement qu’elle m’avait répondu sans soucis.
    
    — Oui, mon père travaille encore à cette heure et ma mère est en déplacement donc je ne la vois pas en ce moment.
    
    — OK. Tiens j’ai apporté les cahiers, comme ça, on va pouvoir travailler tranquillement.
    
    Elle laissa échapper un rire un brin moqueur, néanmoins attendrissant, pour me dire ensuite.
    
    — Tu sais, on suit les mêmes cours toi et moi, alors je les ai aussi ces cahiers ne t’en fais pas.
    
    Ce n’est pas possible d’être aussi stupide me suis-je dit. Pourquoi quoi je passe ? Enfin, le principal c’est que ma maladresse l’a fait rire, mais poursuivons l’histoire.
    
    M’invitant à la suivre dans l’escalier pour rejoindre sa chambre qui était à l’étage, je sentais soudain ...
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