1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°944)


    Datte: 13/02/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... de feu venant heurter son dos déjà meurtri de centaines de zébrures et qui , par endroit, saignait là où les badines se cassaient .
    
    Puis soudain, dans un dernier sursaut sous une dernière volée, le voile noir salvateur la délivra de son martyr .
    
    Elle s'effondra, juste retenue par ses liens . Le Marquis demanda à Walter de la détacher et de la mettre dans la cage .
    
    - N'oubliez pas de leur attacher fermement les mains !
    
    Les deux hommes descendirent sans un regard pour la pauvre Mélanie . Marionnette désarticulée dans les bras de Walter . Il la déposa dans la cage, lui lia les mains et fit de même avec moi . J’ouvris un œil et le regardai faire sans comprendre ce qui ce passait, et je replongeai tout de suite dans un profond sommeil, vide de rêve .
    
    Je ne sais pas combien de temps dura ce mauvais sommeil .
    
    Soudain je me sentie soulevée et jetée sur une épaule, les poignets toujours liés ainsi que mes chevilles maintenant . Je percevais des chuchotements mais je n’arrivais pas à me réveiller complètement. J'essayais de secouer ma tête, de remettre mes idées en place . Mais rien n'y faisait .
    
    Je ballotais lamentablement sur le dos de l'homme qui me portait . J’entr'aperçus qu'un autre homme s'était saisi de Mélanie et qu'il la portait de la même façon . Mes bras se balançaient et quand ils descendirent sans bruit les marches en colimaçon de l'escalier, ils heurtèrent un mur . Je gémis à peine . J'étais comme droguée, mon cerveau refusait de fonctionner . ...
    ... J'aurai voulu pouvoir crier, mais je ne m'en sentais pas la force, pas même celle de relever la tête pour voir qui portait Mélanie et suivait mon porteur .
    
    Les deux hommes s’arrêtèrent à la dernière marche avant de traverser la grande salle précautionneusement . Ils chuchotaient entre eux, se parlant peu . Je ne comprenais pas ce qu'ils se disaient . J'étais comme dans un brouillard épais et les bruits me parvenaient étouffés . J'avais l'impression d'être dans du coton .
    
    Ils s'engagèrent à pas de loup, ils traversèrent en silence la pièce qui menait à l'entrée . Ils sortirent, se retrouvèrent sur le perron .
    
    L'air vif me saisit et me réveilla un peu . Je commençais à bouger, voulu me redresser de dessus l'épaule de l'homme qui me portait. Je n’eus pas le temps de finir mon mouvement qu'il me jetait à l’arrière d'un 4X4 qui stationnait aux pieds des marches. J’atterris durement sur le sol entre les deux banquettes .
    
    Le froid de la nuit m'avait un peu réveillé . Je relevais la tête pour regarder et essayer de comprendre ce qui se passait . Tout ce que je put voir fut seulement le deuxième homme qui, à son tour, jetait Mélanie complètement inerte à côté de moi . La portière se referma tout doucement sur nous . Puis les hommes s'engouffrèrent à leur tour dans le véhicule .
    
    Le 4X4 bondit sur l'allée, faisant naître une gerbe de gravillons derrière lui . Dans un bruit d'enfer ils se dirigèrent vers la grande grille que j'avais franchie en voiture 3 jours auparavant, dans ...
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