1. Roméo et Juliette - Les malheurs de Cassandra - Acte I


    Datte: 08/02/2020, Catégories: fhhh, grp, copains, Oral pénétratio, Partouze / Groupe Humour théâtre, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... toute la nuit !
    
    (La jeune femme tourne la tête vers lui, l’observant avec intérêt.)
    
    Siriac (fièrement) : C’est pour les filles que j’invite ce soir. Je veux qu’elles puissent plus me résister et qu’elles aient envie de moi toute la nuit.
    
    Le vendeur (avec un sourire) : Achète plutôt du cannabis, alors…
    
    Siriac : Hein ?
    
    Le vendeur : Non, rien.
    
    (La jeune femme s’approche du vendeur, un énorme gode à la main.)
    
    La jeune femme (au vendeur) : On peut l’essayer avant d’acheter ?
    
    Le vendeur (se retenant pour ne pas éclater de rire) : Euh… c’est-à-dire que, pour l’hygiène, c’est pas terrible, si vous le prenez pas…
    
    La jeune femme : Ah oui, j’y avais pas pensé…
    
    (Elle semble réfléchir un instant. Siriac est abasourdi.)
    
    La jeune femme : Bon, eh ben, je le prends, alors.
    
    Le vendeur : Formidable, vous faites une affaire, excellent produit, vous ne regretterez pas votre choix. 500 euros, madame, s’il vous plaît.
    
    La jeune femme : Oh, c’est un peu cher… 400 ?
    
    Le vendeur : 450 et il est à vous.
    
    La jeune femme : Bon, d’accord.
    
    (Elle se retourne en direction de l’homme.)
    
    La jeune femme (à l’homme) : Chéri, tu veux bien me donner un billet de 500 euros, s’il te plaît ?
    
    (L’homme sort son portefeuille de sa poche et en extrait une liasse de billets de 500 euros. Il en tend un à la jeune femme, qui, à son tour, le tend au vendeur.)
    
    La jeune femme (au vendeur) : Tenez, gardez la monnaie. Au revoir, bonne soirée.
    
    Le vendeur (se contrôlant avec ...
    ... difficulté) : Merci madame. Au revoir, messieurs dames, bonne soirée à vous.
    
    (La jeune femme sort, en tenant l’homme par la main et le gode dans l’autre main. Le vendeur éclate de rire.)
    
    Siriac (effaré) : Vous en avez souvent des comme ça ???
    
    Le vendeur : Non, quand même pas. Là, c’est la crème…
    
    Siriac (désignant sa boîte) : Bon, alors ? Si je sers ça à mes copines…
    
    Le vendeur : Oui ?
    
    Siriac : Je veux qu’elles aient une envie folle de baiser avec moi… Il doit bien exister un truc un peu miracle, non ?
    
    (Le vendeur prend une autre boîte derrière lui et la tend à Siriac.)
    
    Le vendeur : Ça, c’est ce qui me paraît le plus adapté.
    
    (Siriac parcourt la boîte du regard et lit tout ce qui y figure.)
    
    Siriac : Mouais, on va essayer ça. Bon, allez, je prends les deux. Combien ?
    
    Le vendeur (retournant les deux boîtes) : Alors, celle-ci, c’est 49 euros et celle-là, 72 euros, ce qui nous fait un total de 121 euros.
    
    Siriac : Ah oui, quand même…
    
    (Il fouille dans son portefeuille et en sort deux billets de 50 euros qu’il tend au vendeur.)
    
    Siriac (avec un clin d’œil) : Tenez, gardez la monnaie…
    
    Le vendeur : Ah, monsieur est un comique…
    
    Siriac : C’est tout ce que j’ai… Cent euros les deux. C’est d’accord ?
    
    Le vendeur : Mouais, allez, prends tes boîtes et passe une bonne soirée.
    
    Siriac (enfouissant les deux boîtes dans un petit sac à dos) : Merci. Bonsoir.
    
    (Siriac se dirige vers la sortie.)
    
    Le vendeur : Eh, n’en abuse pas quand même, hein ...