1. Kristine 9 Kristine ou Sophie ?


    Datte: 04/02/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Kristine, Source: Hds

    ... livre, il m’a surprise sur mon pallier. Il m’a prise par la main, puis par la taille et m’a embrassée sur la bouche, insérant sa langue à la recherche de la mienne. C’était mon premier baiser, mais j’ai trouvé cela dégoûtant au début, pourtant je ne me dérobais pas, bien au contraire ,devant cette sensation nouvelle du corps d’un autre, de ses sécrétions de ses odeurs. Tout cela me révulsait autant qu’il m’attirait.
    
    -On va nous voir, il ne faut pas...
    
    Il a tourné la poignée et on s’est retrouvé dans l’appartement. On a continué notre baiser fougueux. Je me serrais contre lui je lui caressais le visage, les cheveux. Ses mains avaient trouvé la peau nue de mes hanches. J’ai reculé comme si j’avais reçu une décharge électrique. Instinctivement il a compris que je n’étais pas prête. Il m’a poussée sur le lit, c’était celui de mes parents. Il a ôté son tee-shirt. J’étais en envoûtée par son corps de garçon. Ma bouche me quittait pas la sienne. Ma mâchoire en devenait douloureuse. Je ne savais pas si je devais continuer ou arrêter. Il a posé ma main sur son entre-jambe. Je sentais quelque chose de dur son son short. C’était donc cela un sexe d’homme. Je trouvais ça à la fois plus petit que mes idées mais aussi incroyablement plus dur. Il a guidé ma main dans son maillot et il m’a fait toucher son membre. Je ne savais pas comment m’y prendre. Il m’a aidée à décalotter son gland et m’a montré le geste de la branlette.
    
    -Vas-y continue maintenant. Fais moi du bien.
    
    Mais ...
    ... je ne savais pas bien faire le geste. Je devais tirer trop fort en arrière. Il avait mal.
    
    -Regarde, je vais te montrer comment faire.
    
    C’était la première vision de sexe que j’avais. Mon cœur battait très fort. J’étais gênée mais aussi fascinée. Je regardais hypnotisée la main découvrir en recouvrir le bout de chair rose. C’était écœurant et obscène mais mon regard ne parvenait à se détacher.
    
    - Aller, toi aussi, mon moi ta chatte.
    
    Je restais figée et interdite.
    
    -Vas-y, moi je t’ai bien montré la mienne. Faut qu’on soit à égalité.
    
    J’ai soulevé ma robe et écarté légèrement ma culotte.
    
    -oh oui! c’est bon. Je sens que ça vient.
    
    Son sexe a craché un liquide blanc sur mes jambes avec une vigueur qui m’a surprise.
    
    -Bon faut que je file, on m’attend.
    
    Il m’a laissée là, sidérée par ce que je venais de vivre. J’étais abasourdie, j’avais les jambes qui tremblaient. Je savais que je ne devais rien dire, mais j’étais persuadée que cela se voyait sur moi. Je me suis regardée pendant longtemps dans la glace. J’ai vérifié mille fois sur le dessus de lit, à côté, dessous pour être sûre qu’aucun détail ne me trahirait. Finalement je suis retournée à la plage parce que mon absence avait trop duré. Malgré ma culpabilité, j’ai réussi à donner le change à ma mère qui ne s’est rendue compte de rien. Désormais, dans ma vie, du moins dans les quelques années qui ont suivi, il y aura ce formidable moteur de la transgression de l’interdit couplé à la culpabilité qui me ...