Amour bandé - Histoires de Sexe

Amour bandé

Elle n’a pensé qu’à ça toute la journée. Plus les heures passent et plus son excitation monte. Oui, elle avait énormément envie, de le sentir aller et venir en elle, de sentir sa langue la fouiller et de jouir aussi intensément que la semaine dernière. Une semaine entière sans aucun contact. Il lui avait volontairement infligé cette absence pour mieux la faire jouir. Il lui avait promis et, en règle générale, il tenait ses promesses, voire même plus.

Enfin, elle arrive chez elle et c’est presque en courant qu’elle passe la porte de son appartement. D’un coup de pied, elle abandonne ses talons aiguilles dans l’entrée et se dirige vers la chambre pour passer une tenue plus légère. Elle ouvre son placard en grand et commence à en faire le tour tout en retirant ses vêtements. Alors qu’elle va sortir la tenue qu’elle a choisie, on la tire brutalement en arrière. Elle n’a même pas le temps de faire un mouvement qu’un bandeau obscurcit sa vue. Elle sent une fine cordelette s’enrouler autour de ses poignets pour les lier juste avant qu’elle se soit propulsée sur le lit. La cordelette se tend vers le haut : apparemment, son « bourreau » l’a attachée aux barreaux du lit.

Il lui écarte les jambes et s’immisce entre elles. Le jean qu’il porte lui égratigne légèrement la peau. Elle sent tout à coup une main caresser doucement son ventre et glisser vers son sexe. Elle reconnaît immédiatement son contact. Son but atteint, un doigt entre en elle et commence à la caresser. Un petit ...

... gémissement de protestation lui échappe. Mais rien à faire, le doigt ne s’enfonce pas plus profondément, comme elle le voudrait : il se contente de la caresser juste pour la rendre complètement moite de désir.

De petits gémissements de plaisir s’échappent de ses lèvres. Mais, d’un seul coup, son tortionnaire cesse tout mouvement. Après quelques secondes d’attente en silence, elle sent alors un doigt s’introduire à nouveau en elle. Le souffle coupé et incapable de résister, elle ne peut qu’émettre un petit cri. Il le retire puis, recommence mais en l’accompagnant d’un deuxième. Les deux doigts entrent alors en action et elle croit devenir folle. Elle se cambre pour mieux les sentir aller et venir en elle. Elle le supplie :

— Viens, s’il te plaît. Oui, encore. Je veux te sentir en moi. Oui, comme ça. Oui.

Elle sent alors qu’il retire ses doigts et, les enserrant de toutes ses forces, refuse de les laisser partir. Une petite tape sur les fesses la rappelle à l’ordre. Elle sent alors son souffle tout contre son oreille.

— Ne bouge pas et n’essaie même pas de défaire tes liens. Sinon, je ne te ferai rien pendant un mois entier, lui murmure-t-il à l’oreille.

Il lui demande de se retourner et de relever ses fesses. Du bout des doigts, il effleure doucement ses flancs jusqu’à atteindre ses hanches. Il les empoigne à pleines mains et, se positionnant derrière elle, s’introduit lentement en elle. Elle le sent entrer en elle profondément puis se retirer. Il revient en elle ...