1. Le Manoir McLaughan - Intro


    Datte: 27/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Ambel, Source: Hds

    Le Range Rover s'arrêta enfin au bout du chemin de terre qui m'avait semblé particulièrement long. Il était temps, car je commençais à avoir mal partout après ces deux heures de voiture, dans le Nord de l’Angleterre, surtout la dernière demi-heure où s'étaient enchaînés les petits chemins de terre ou de gravier qui m'avaient usé le dos.
    
    Je retirai ma ceinture et regardai l'endroit autour de moi. Un magnifique manoir se tenait face à nous, dans le style des belles demeures victoriennes britanniques. Mon mari me gratifia d’un grand sourire, s’étira, puis sortit de la voiture. Je fis de même, en essayant de ne pas abîmer mes talons sur le sol boueux.
    
    Le ciel était gris, mais il s’était au moins arrêté de pleuvoir. Nous nous avançâmes tranquillement vers l’escalier qui donnait accès à notre nouveau domicile. La porte s’ouvrit alors, et un homme petit et chauve, qui avait sans doute plus de 60 ans, s’avança vers nous. Il était habillé d’un costume noir et de gants blancs, l’idée parfaite que je me faisais d’un majordome.
    
    « Bienvenue dans le Manoir McLaughan », nous lança l’homme d’une voix douce et sobre.
    
    « Ah, Albert, quel plaisir de te revoir », lui répondit mon mari. « Je te présente ma femme Alicia. Alicia, c’est Albert, l’homme qui s’est toujours occupé de cette maison, du plus loin qu’il m’en souvienne.
    
    Enchantée », répondis-je, serrant la main gantée de l’homme.
    
    C’est un plaisir de rencontrer Madame, et de vous revoir, Monsieur. »
    
    Je jetais un coup ...
    ... d’oeil à mon mari, qui paraissait aux anges. Il ne cessait de regarder le manoir dans lequel il avait grandi et qu’il avait quitté à 16 ans, lorsque sa famille avait déménagé à Paris, où nous nous étions rencontré il y a 3 ans. Ses parents lui avaient cédé la demeure comme cadeau de mariage, et il n’avait pas eu de mal à me convaincre de venir y loger. Non seulement cela me permettait de quitter mon travail d’avocate, qui, s’il était bien rémunéré, me déplaisait de plus en plus. Mais surtout, je pourrais me consacrer entièrement à mon passe-temps favori, la peinture.
    
    « Vos chambres sont prêtes, Monsieur, le dîner de ce soir également. J’ai pensé que vous auriez faim après votre voyage. Je vais m’occuper de vos bagages.
    
    Merci Albert, c’est parfait. Je vais montrer à Madame la maison. »
    
    Nous montâmes l’escalier de marbre pour nous retrouver dans un immense hall d’entrée. Les dorures, tapisseries et colonnes montraient la richesse de la famille de mon mari. Son père, issu de la riche bourgeoisie Ecossaise, avait épousé une française d’une noble famille. Mon mari Arthur était leur seul enfant.
    
    « L’accès aux chambres se fait par cet escalier, m’expliqua mon mari en indiquant un escalier double qui montait en spirale vers l’étage supérieur. A gauche, il y a la salle à manger et la bibliothèque. A droite, la salle de billard et une autre pièce dans laquelle je pense installer mon bureau. Albert a ses appartements derrière le hall, par cette porte qu’on voit à droite de ...
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