1. L'amour dans les cordes (6)


    Datte: 26/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: yug0lit0, Source: Xstory

    ... fois aider ces gens, retrouver mon amant mais aussi et surtout avoir un moyen de m’émanciper de mon mec.
    
    J’espérais beaucoup de ce boulot. Toutefois, tout ne s’est pas fait aussi facilement que je le pensais. Tout d’abord, le patron ne voulait pas de moi. C’était sa sœur la DRH qui avait lancé la procédure. C’est surement pour ça qu’à chaque entretien, elle a voulu me voir à l’extérieur. Une fois le contrat signé, Le patron a bien dû se rendre à l’évidence : j’étais là et il allait devoir composer avec moi. Il me regardait à peine et cette situation ne lui plaisait pas. J’ai vite compris que la boite commençait à avoir des difficultés. Mon salaire représentait pour lui une dépense inutile et supplémentaire. Un jour on s’est expliqué lui, moi et la DRH. J’étais surtout là pour le décharger d’une partie de sa charge de travail. Au fur et à mesure du temps, Patrick, mon patron donc, a fini par se rendre à l’évidence : il se bousillait la santé à bosser comme un taré. Du coup, il se montrait plus sociable, toujours coincé mais ça se passait mieux. Ça le soulageait de travailler moins et il était plus amical.
    
    Si pour lui ça se passait mieux, pour moi ce n’était pas le cas. Mon amant me manquait. J’avais envie de le sentir m’attacher, me posséder, me prendre, me lécher... Et ce n’est pas mon futur ex, usant de sa brindille, qui allait me contenter. Comme je l’avais entendu dans une série : « Quand on a gouté au Roquefort, on en peut plus revenir à la vache qui rit ». Je me ...
    ... suis alors acheté un gode d’une bonne taille et, régulièrement, devant une des vidéos de Teddy Bear, je l’utilisais. Il fallait me voir, toute nue allongée sur le canapé, les yeux fermés et les cuisses écartées à user de mon jouet en train de pousser des « Oh oui nounours ! Nounours ! Prends-moi ». Je ne sais pas pourquoi mais, surement à cause de sa ressemblance au niveau de la corpulence, je me suis mise à poser le visage de Patrick sur celui de Nounours. Etait-ce le manque qui provoquait ce phénomène ? Est-ce que je commençais à fantasmer sur lui ? Peut-être.
    
    Étant donné que le dialogue se passait mieux maintenant, je me suis dit que peut-être ne serait-il pas contre flirter avec moi dans un trip patron secrétaire. Eh bien non ! Il ne s’est rien passé, et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. « Oups j’ai fait tomber mon dossier » et là, soit je me penche, dos à lui, pour montrer mon postérieur, soit je m’accroupis devant lui et me retrouve à quelques centimètres de sa braguette. Rien ! À chaque fois il s’éloignait et n’en profitait pas. A croire qu’il était vraiment homo comme le disait la rumeur. Moi sans preuve, je tentais ma chance. C’est un soir que j’ai eu ma réponse. On venait de signer un contrat juteux avec une enseigne de grande distribution après d’âpres négociations. On a fêté ça autour d’un verre dans son bureau et je me suis dit : « Aller ma grande, courage passe à l’attaque ».
    
    — Et bien ! ça a été dur. Ai-je commencé
    
    — Comme vous dites. M’a-t-il ...
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