1. Mes amies d'enfance (3)


    Datte: 26/03/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Loco2016, Source: Xstory

    ... quoi !
    
    Je finis par craquer. C’est plus fort que moi : je ne peux pas rester là à rien faire sachant qu’Emilie, la fille la plus canon que je connaisse, a envie de moi et qu’il me suffirait de me baisser pour la cueillir. Je vais la voir dans sa chambre un soir avec une idée très claire derrière la tête. Nous nous allongeons tous les deux sur son lit à parler de tout et de rien comme nous avions l’habitude de le faire dans le temps. Je perds un peu le fil de la conversation trop occupé à l’admirer. Elle est vraiment sublime. Elle s’est faite une queue de cheval avec ses cheveux blonds aujourd’hui. Cela lui va vraiment bien, j’adore quand elle fait ça. Elle porte un T-shirt et un short en jeans. Même sans décolleté, ses seins sont tellement gros qu’on ne voit que ça. C’est difficile de la regarder dans les yeux, surtout depuis que je sais ce qui se cache en dessous. Elle est prude, elle ne porte pas souvent des vêtements sexy hormis son bikini, mais même ainsi, elle l’est diablement. Le temps passe, puis je prends mon courage à deux mains et me lance enfin dans le sujet sensible. Je me sens mal, je ne suis pas sûr de comment m’y prendre :
    
    — Emilie, je… j’ai un aveu à te faire.
    
    — Quoi ? s’inquiète-t-elle.
    
    — Eh bien, l’autre jour, tu sais… Je ne l’ai pas fait exprès, mais… je t’ai vue en train de…
    
    — De quoi ? rougit-elle.
    
    —
    
    Elle sait de quoi je parle, mais elle espère qu’elle se trompe et que je parle d’autre chose. Je prends une profonde respiration et le ...
    ... lui dit :
    
    — Je t’ai vue en train de te masturber.
    
    Elle baisse la tête. Moi aussi, cela me fait drôle rien que de le dire à voix haute. C’est marrant, Kamille m’aurait déjà tué pour avoir osé faire un truc pareil, mais elle, c’est elle qui se sent coupable.
    
    — Bah quoi. Je... j’ai le droit, non ? Je suis une grande fille, se justifie-t-elle sans croiser mon regard.
    
    — Non, non, je sais. Mais tu as… je t’ai aussi entendue prononcer mon nom…
    
    — Quoi ?! Mais… non ! Ce n’est pas du tout ce que tu crois !
    
    — Ah bon ? Qu’est-ce que c’est alors ?
    
    — Et bien… je… Mais cela ne te regarde pas, voyons ! Et puis... je… Oh zut !
    
    — Quoi ?
    
    — Ok, je l’avoue Clay ! Je… je pensais à toi en me caressant… Je suis désolée. Je suis une horrible personne. Tu ne m’en veux pas ?
    
    C’est moi le pervers, mais c’est elle qui s’excuse. Je la trouve vraiment trop craquante.
    
    — Bien sûr que non, je trouve ça même touchant.
    
    — Ce… c’est vrai ? Je ne te rebute pas ?
    
    — Bien sûr que non, pourquoi penses-tu une chose pareille ?
    
    — Parce que nous sommes amis depuis si longtemps. Je sais que c’est mal de penser à ce genre de chose ; je ne devrais pas.
    
    — Tu sais… moi aussi il m’est déjà arrivé d’y penser.
    
    — C’est vrai ?
    
    — Évidemment. Nous sommes peut-être très proche, mais nous restons des hommes et des femmes.
    
    Elle glousse. Non pas parce que j’ai dit quelque chose de drôle, mais c’est une réaction naturelle pour essayer de se détendre dans une situation stressante.
    
    — ...
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