I - Liaisons dangereuses (49)
Datte: 26/03/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: flyx13, Source: Xstory
Cette soirée passée chez elle fut très intéressante sur plusieurs points, sexuellement bien entendu étant donné que nous avons passé toute la soirée ainsi qu’une bonne partie de la nuit à nous amuser, mais pas que. Avant cela, Jenny devait finir de préparer son sac et je me suis décidé à l’aider, ou tout du moins à participer, et ce faisant, nous avons partagé de belles tranches de rigolade.
L’important n’est pas l’origine de ces rires mais la manière très naturelle que l’on a eue de se comporter l’un envers l’autre. En d’autres circonstances, Jenny garde toujours une forme de réserve et de distance quand nous sommes avec du monde, même quand c’est Shama avec laquelle nous n’avons pourtant plus grand-chose à cacher ; elle peut être si différente, avoir une manière de se comporter très changeante d’un moment à l’autre, comme si un dilemme se jouait en elle avec d’un côté, son envie d’être autre chose que ma patronne ou même qu’un plan cul, et de l’autre, son souhait de garder une distance qu’elle semble s’imposer, comme si elle avait peur, en m’en demandant trop, de perdre la proximité qu’elle a avec moi ou simplement peur de me perdre en tant que collaborateur. Je me retrouve un peu dans ce raisonnement, d’où le fait que j’imagine tout ça.
Elle navigue entre deux eaux, mais pour cette soirée que nous avons passée ensemble, je l’ai vue comme une amie proche, et même plus que ça. Quand Jenny se lâche, elle est pétillante, adorable et très drôle, non pas qu’elle ne l’est ...
... jamais à d’autres moments, mais là, c’était sans ambages. Si seulement elle pouvait être toujours aussi claire dans ses intentions, ça faciliterait beaucoup de choses...
Le lendemain, direction l’aéroport avec de petits yeux vu la nuit courte et agitée que nous avons passée. Nous prenons un vol direct, ce qui est bien plus confortable que de devoir courir lors d’une escale ; nous décollons à l’heure pour un vol d’un peu plus de 8 heures et ne mettons clairement pas longtemps à nous endormir tant le manque de sommeil est pesant.
Je finis par émerger, lentement, bercé par le vrombissement étouffé des moteurs. Jenny est placée côté hublot, moi au milieu et une dame assez âgée côté couloir ; cette dernière est encore assoupie avec un masque sur les yeux. Devant moi, ma tablette est remontée et un plateau-repas est posé dessus.
— Ça y est, la marmotte sort de son trou ? Me dit Jenny qui est plongée dans la lecture d’un document.
— Hum... Ouais... T’as pas dormi ? Lui dis-je en frottant mes yeux encore embrumés de sommeil.
— Si, mais pas longtemps, j’arrive pas des masses à dormir dans un avion, trop de bruit et pas assez de place pour être à l’aise.
Ça, c’est pas faux, je suis un peu courbaturé d’être assis dans un espace aussi restreint depuis de longues heures. J’irais bien me dégourdir les jambes mais ma voisine dort profondément et j’ai quelques scrupules à la réveiller uniquement pour ça, je m’étire donc autant que je peux en attendant mieux.
Je regarde le ...