Dominique, ma femme étonnate fin
Datte: 29/01/2020,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... mais aussi la présentation avec des animations, des vues aériennes, l’intervention du spécialiste de golf, la présence d’un ami du maire ancien grand champion, l’investisseur immobilier. J’avais convoqué la presse écrite parlée et télévisé. Chaque média avait son dossier spécifique et le soir même je dévoilais le site internet et sa page Facebook qui ont vu leur fréquentation exploser dans les jours qui ont suivi.
En deux mois, quatre vingt pour cent des appartements étaient vendus. Huit maisons commandées – au cabinet de Vivi bien sûr ! – Le soir de la présentation, ma femme a été somptueuse ! Elle rayonnait ! On ne voyait qu’elle et j’étais très fier. Le retour média l’a présentée chaque fois comme « la jeune architecte prometteuse » et audacieuse !
A part quelques grincheux du village, parmi lesquels d’ailleurs les trois lascars du square, personne ne médisait sur elle. Entre son attachement avec le maire, sa beauté qui éclatait maintenant, sa réussite et surtout son sens de la réplique cinglante, les fâcheux en prenaient pour leur grade et on ne les y reprenait plus.
La première année de notre mariage est passée à la vitesse de l’éclair. Nous étions tous les deux sur un petit nuage. On travaillait beaucoup, souvent ensemble, sur des réalisations passionnantes ! Parallèlement, on se dégageait des coupures de quatre ou cinq jours. On partait tous les deux en amoureux.
Toutes les deux ou trois semaines, dès le vendredi et jusqu’au lundi soir c’était Paris, ...
... Londres, Venise, Berlin, Rome, mais aussi les beaux villages de France. Pour la première fois de ma vie je pouvais dépenser sans compter et Vivi de son côté gagnait grassement sa vie. Devant l’ampleur du travail et des projets qui maintenant arrivaient de partout, elle s’était associée avec quelques collaborateurs de son cabinet ainsi que d’autres architectes. Les affaires étaient florissantes. Il a fallu bâtir des nouveaux bureaux pour les nouveaux employés. Vivi a gardé le sien à côté de l’appartement.
Nous recevions régulièrement Laetitia à dîner. L’infirmière amie et témoin de mariage de Vivi et son compagnon faisaient partie du cercle des intimes. La photo de nous deux sur la plage les fait toujours rire (voire un peu plus). Ils étaient avec nous ce soir là sur la plage et avaient applaudi. Je voyais bien les regards fréquents vers le cadre. Ils s’arrangeaient toujours pour prendre place en face, sur le canapé. Quand ils partaient, ils ne manquaient jamais d’y jeter un dernier coup d’œil qui devait les exciter pour la suite de la soirée, de retour chez eux. Laetitia me le confirmera plus tard.
Un soir, celle-ci débarque à l’improviste. Je suis seul dans l’appartement. Elle est en pleurs. Son ami l’a quittée. Vivi est dans le bureau voisin. Je l’appelle, car c’est une femme, c’est son amie d’enfance et elle a connu les mêmes tourments avant de me rencontrer.
Je les laisse un moment seules. Quand je reviens un long moment plus tard, Laetitia sanglote sur l’épaule de ma ...