La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°946)
Datte: 28/01/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... faisait vraiment peur . Je ne le comprenais pas, n'arrivais pas à cerner sa personnalité .
Je n’eus pas longtemps à avoir peur, les coups commencèrent . Et je criais, je ne voyais pas d'où viendrait le suivant, je me tortillais, tournant sur moi même, jetant mes jambes ici où là . Je ne faisais que leur faciliter la tâche, offrant mon ventre, ou mes seins, mes fesses, mon dos, ou mes cuisses . En tournant sur moi, ne voyant rien d'où ils se tenaient, frappant l'un après l'autre, tout mon corps fut bientôt brulant, je pleurai, je hurlai, je suppliai qu'ils arrêtent . Mais, inlassablement, méthodiquement même ils frappaient en cœur les parties que je leur offrais .
Je ne savais plus où j'en étais . J'entendais le sifflement des fouets et aussitôt après la morsure de la lanière sur moi . Je ne savais plus si j’aimais ou si je souffrais, je voulais qu'ils arrêtent et en même temps je ne le voulais pas ! La tête me tournait, les ténèbres ajoutaient à cet état d'angoisse et de plaisir conjugués, je sentais que petit à petit, je perdais pieds .
Je souffrais, je pleurai, je criais, mais la lanières toujours revenaient sur moi, comme si elle me faisaient l'amour, s'enroulant autour de moi, m’enserrant dans leur étreinte brulante . J'étais en nage, mon corps luisait sous les lumières . Je sentais les gouttes de sueur rouler tout le long de mon corps meurtri et offert . Je sentais, que je lâchais prise, que je glissais dans un monde étrange, inconnu et envoutant .
Je n'étais ...
... plus moi, juste un corps, juste des foules de sensations et perceptions diverses et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'attendais chaque coup suivant, espérant une délivrance dans l'abandon . Puis à un moment, rien, pas de sifflement, pas de brûlure, pas de lanière, pas de fouet pour me procurer enfin la douleur salvatrice, celle qui me ferait décoller .
Je sentais qu'on me détaché les poignets . On m'allongea sur la table que j'avais vu à mon arrivée. Le bois me parut glacial sous ma peau surchauffée . On m'attacha les pieds, les mains fortement . On enroula atour de moi des tours et des tours de cordes . Je commençais à ne plus pouvoir respirer. Ma tête fut immobilisée de la même façon, mes hanches et mes épaules plaquées contre la table, je ne pouvais plus faire aucun mouvement .
On m’ôta le masque et mes yeux clignèrent . Ils avaient augmenter la quantité de lumière et elle s'abattait, crue, sur moi, mettant mon corps, ligoté sur cette table, en exergue .
- Tu vas recevoir ma marque, et tu deviendras ma chienne, et ensuite se sera le tour de ton amie .
- NON , hurlais-je, je vous en prie non, ne faites pas ça !
Je ne pouvais plus bouger, ne serait-ce qu'un doigt . Seuls mes yeux pouvaient suivre le Comte . Il se déplaça laissant sa place et je vis s'approcher un homme tenant à la main un des longs manches qui chauffaient dans le brasero . Il était presque rouge . L'homme s'approchait de moi inexorablement .
Le Comte posa le doigt sur mon sein gauche, à ...