Peur et désir
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fépilée,
campagne,
caférestau,
voyage,
intermast,
Oral
fdanus,
Humour
occasion,
Auteur: Pierre Pesgraud, dit P2, Source: Revebebe
... commencer. Je positionne mon pouce bien lubrifié à l’entrée de la petite rondelle de Bernadette, puis j’appuie délicatement par petites pressions en le tournant légèrement, mais sans forcer. Passées les premières résistances, c’est toujours un moment excitant de constater que plus rien ne s’oppose à sa pénétration. Après quelques petits va-et-vient très lents et décontractants, je peux enfin le faire parvenir au plus profond et au plus chaud de son corps.
Cette deuxième étape franchie, j’introduis trois autres doigts de la même main dans la chatte de Bernadette. Seul mon petit doigt reste en réserve à l’extérieur, un peu pour la rassurer. Il est vrai que si beaucoup de femmes acceptent de se faire pénétrer de deux ou trois doigts, elles se montrent beaucoup plus réticentes quand il s’agit de tenter la même opération avec quatre doigts ou plus, voire avec toute la main. Alors autant ne pas se lancer dans un débat trop difficile à gagner dans des moments aussi intimes.
Mes doigts et mon pouce ont pris pleine possession du bas du ventre de Bernadette ; ils sont chez eux et peuvent jouer les uns avec les autres. Seule une mince paroi fine et sensible les sépare. Ma main gauche peut à son tour entrer en action : masser le clitoris en essayant de faire durer la montée du plaisir le plus lentement possible.
Bernadette n’est pas dans la position optimum pour arriver au plaisir. Elle aurait certainement envie de s’appuyer contre quelque chose, mais rien ne le permet.
— Je ...
... ne suis pas bien comme ça, finit-elle par me dire ; je serais mieux à genoux.
— Faites attention à ne pas vous salir, lui dis-je en retour.
— Ce n’est pas grave, je verrai ça après.
Bernadette se met à quatre pattes, les jambes écartées au maximum de ce que lui permet son pantalon :
— Caressez-moi plus fort devant ! me demande-t-elle soudain.
Constatant que Bernadette ne souhaite pas patienter encore trop longtemps, je lui fais remarquer sur un ton très ironique :
— Bernadette, quand on est une femme bien élevée, on dit « s’il vous plaît ».
— « S’il vous plaît », mais vite, me réplique-t-elle immédiatement.
Ma main gauche s’affaire avec plus de fermeté sur son clitoris pendant que ma main droite poursuit son onctueux massage interne. Tout à coup, Bernadette met ses coudes sur le sol, pose sa tête sur ses mains, puis se met à crier :
— Plus fort, Philippe, plus fort !
Sa chatte est grande ouverte ; son petit trou – qui n’a plus de « petit » que le nom – fait l’objet de spasmes violents, il tente d’aspirer mon doigt dès que je fais mine d’en sortir. Je ne m’imaginais pas Bernadette aussi passionnée dans sa recherche du plaisir. Tout son corps est de la partie : son ventre, ses cuisses, ses fesses. De petites gouttes de sueur glissent sur le bas de son dos.
Vient enfin le grand râle final, avec une discrétion qui n’est plus de mise. Je me hasarde à suggérer à Bernadette de se faire plus discrète, de crier moins fort :
— Si jamais quelqu’un passe, il ...