Invitation - Histoires de Sexe

Invitation

... pour la faire déborder de partout !

C’est alors qu’elle crie son plaisir, une longue plainte, comblée intégralement par ses portes d’ébène et de jade, mélange de douleur de ses chairs déchirées, de sain plaisir, de fine souffrance, de royal ravissement…

Après nos exploits, nous récupérons dans la cuisine, verre ou tasse en main. C’est alors que j’apprends qu’il est hors de question que je reparte ce soir et que Naomie me veut dans son lit. Au moins, c’est direct !

— Bien sûr que je te veux dans mon lit, ça me changera de mon mari !

Assez étonné, je me tourne vers Denis :

— Et toi, tu en penses quoi ?
— Je pense que dormir seul me fera des vacances ! Naomie est très infernale au lit ! Elle remue, elle bouge, elle joue des coudes, et ils sont pointus ! Sans parler de certains bruits incongrus !
— Tu es méchant, Doudou ! Pour la peine, je vais garder JB toute la semaine !

C’est ainsi que quelques minutes plus tard, je serre la main de mon hôte, en étant à l’entrée de sa chambre. La situation me semble assez curieuse. Il me tape sur l’épaule :

— Bon amusement, ou plutôt, bonne chance !
— Merci… c’est étrange quand même de se l’entendre dire, tu sais…
— J’me doute. Tu me diras quoi demain, ok ?
— Je te dirais…
— Alors bonne nuit, si tu peux !

Et il s’éloigne dans le couloir. Je referme la porte derrière moi, Naomie est déjà sous la couette jusqu’au menton, à moitié assise, plein de coussins dans son dos et sa tête. Sous l’œil vigilant de ma compagne ...

... de nuit, j’enlève tout, puis je me glisse à côté d’elle, me collant contre elle. Je constate avec satisfaction qu’elle est restée en lingerie, elle sait que j’adore ça ! D’ailleurs, si elle l’ignorait encore, mon sexe bien raide le lui ferait vite comprendre…

Je laisse aller mes mains sur son corps, elle en fait de même. Nos corps s’appellent l’un l’autre, nous commençons à glisser petit à petit vers une position plus allongée. Alors que nous sommes l’un contre l’autre, ses seins contre ma poitrine, elle entame la conversation :

— J’aime le libertinage, je reconnais que ça ne me déplaît pas de coucher avec un autre homme de temps en temps, mais…
— Mais ?
— Je range les hommes dans trois catégories : ceux avec qui je ne couche pas, ceux avec qui je couche une fois, et ceux avec qui je couche plusieurs fois.
— Ah bon ? C’est une taxinomie comme une autre…
— Taxinomie, quoi qu’c’est qu’ça ?
— Un grand mot pour dire classement…
— Je me coucherai moins conne ce soir ! Où qu’c’est que j’en étais ? Ah oui : la plupart des hommes avec qui je couche sont des coups d’une seule fois. Après, ils ne m’intéressent plus, c’est tout.
— Ah…

Elle redresse un peu, ses seins presque sous mon menton :

— Je parie que tu te demandes dans quelle catégorie tu es, non ?
— Je sais au moins que je ne suis pas dans la catégorie des hommes avec qui tu ne couches pas.

J’en profite pour poser mon menton sur son sein, c’est très doux ! Imperturbable, elle répond :

— Bien raisonné ...