1. Travaux pratiques


    Datte: 22/01/2020, Catégories: fh, fhh, couleurs, couple, cadeau, cocus, vacances, anniversai, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, yeuxbandés, confession, couple+h, cocucont, Auteur: VincenLise, Source: Revebebe

    J’entre comme un voleur. Enfin, un voleur qui a pensé à désactiver l’alarme de la porte du sous-sol. Il est vrai qu’on a trente secondes, une fois la porte ouverte, pour taper le code. Mais le coffret est malheureusement programmé pour signaler son arrêt par une sonnerie à réveiller les morts. Alors vous pensez, même si le couple est concentré sur son plaisir, ils ne pourraient pas ne pas entendre.
    
    C’est à ce moment que je me suis dit :« Paul, tu n’es pas en train d’écrire une histoire entièrement sortie de ton imagination. Non, c’est de la vraie vie dont tu parles. L’histoire de ton couple, de ta femme, de toi, et d’un troisième larron qui s’est immiscé entre nous. Laisse le côté artificiel et les astuces d’écriture. Commence par le début. Sinon personne ne comprendra rien. »
    
    Il a raison, enfin je veux dire, j’ai raison, moi le mari, celui qui a tout manigancé.
    
    Donc, voici le début.
    
    Mariés depuis… un siècle… la cinquantaine bien avancée… ma femme et moi vivons encore en « presque » parfaite harmonie. Je lui suis fidèle, à l’exception d’une escapade au cours d’un déplacement professionnel à Varsovie, où une « secrétaire », certainement appointée par l’entreprise, m’a fait découvrir la réalité de l’expression « sucé jusqu’à la moelle ». Seul bémol, Maude, ma femme s’en est doutée. Ah, la perspicacité féminine ! Cela a été l’occasion d’une période délicate avec déclaration du genre : « Moi aussi je pourrais. J’ai bien failli, une fois, avec un collègue ! » Ce ...
    ... qui me fait penser qu’elle doit aussi m’être fidèle.
    
    Et puis, la crampe de l’écrivain s’est déclarée. Oh, rassurez-vous : je n’ai pas la prétention d’être « Un Auteur » ; non, juste le gars qui s’éclate dans l’écriture de petites nouvelles. Cela fait travailler les neurones, la grammaire, l’imagination et les fantasmes. Eh oui, les fantasmes, car ce sont des histoires érotiques que j’écris.
    
    Le problème, c’est qu’au bout d’un moment réalité et fiction ont tendance à se mélanger, surtout si – comme c’est mon cas – je m’inspire de mon entourage, gens et lieux, pour servir de canevas. Alors j’ai commencé à me dire que, peut-être, je pourrais déplacer le curseur de notre sexualité. Mes histoires tournent souvent autour du thème « couple avec mari ou femme trompés, heureux d’être cocus ou pas ». N’importe quel psy dirait que j’extériorise dans mes histoires des pulsions cachées ou des colères rentrées. Alors j’ai décidé de sauter le pas. Mais comme je ne voulais prendre qu’un minimum de risques, j’ai essayé de tout prévoir, tout organiser.
    
    Pas question que ce soit Maude qui me surprenne avec une maîtresse. Sa réaction pourrait être définitive. Non, l’inverse est le bon plan. Si je suis choqué ou blessé par ce que j’organise, je ne pourrai n’en vouloir qu’à moi.
    
    Première étape : trouver un candidat. Pas évident. Je ne me vois pas demander à nos amis ou des collègues ce genre de service. Par contre, je pourrais tenter avec des anonymes. Bien sûr, pas question d’arrêter ...
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