1. Huis clos : la renaissance de Laure


    Datte: 22/01/2020, Catégories: fh, amour, volupté, Masturbation intermast, Oral jeu, init, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... mes lèvres, ma langue l’investissent dans tous ses recoins.
    
    Elle essaie encore, mollement, de me repousser… mais elle m’attrape maintenant les cheveux, et m’attire vers elle au plus près. Ses cuisses se referment sur ma tête me secouant dans tous les sens. Je sens qu’elle va exploser, des spasmes lui parcourant le ventre.
    
    « Aaaaaaaah ! Oui…. oui !… » Et elle jouit comme tout à l’heure, en hurlant, ses mains dans mes cheveux.
    
    De mon côté, à bout d’excitation, je me libère tout seul, navré, dans les draps… comme un collégien !
    
    Complètement relâchée, ma tête entre ses cuisses, elle me caresse, et nous récupérons, essoufflés.
    
    — Laure… tu exagères ! Tu es insatiable… soufflé-je, lui embrassant les cuisses.
    — De ta faute… tu m’as excitée ! Mais t’as bien fait de venir, je n’osais pas te le demander… plutôt un truc de filles ! La première fois avec un homme… et toi ? Mon pauvre biquet !
    
    Je ris. Le « biquet » ! Et « pauvre » encore !
    
    — Ouais… le biquet il s’est lâché dans les draps, c’est pas glorieux, et le biquet comme tu dis, il en peut plus… Depuis hier au soir !
    
    Laure éclate de rire en s’asseyant, et en me gardant installé sur ses cuisses.
    
    — Mauviette ! Et présomptueux ! Cher ami avec deux femmes, il faut assumer…
    
    Elle continue de rire ce qui me secoue délicieusement. Je relance la provocation.
    
    — Deux salopes nympho, oui… une « bi » et maintenant une lesbienne qui vire sa cuti, quand je dirai ça à mes parents…
    
    Feignant la colère, elle ...
    ... s’insurge :
    
    — Mais quel salaud tu es ! Dis que tu t’en plains, ose ! Des salopes nymphos ! Tu pousses… Et tu nous baises à l’œil !
    
    Puis doucement, me redressant la tête elle murmure : « Tu as été très bien… dommage que tu ne sois pas une fille ! »
    
    Elle soupire, m’attire sur sa poitrine et ajoute : « Tu sais, je voulais te dire… après ce que j’ai fait avec toi, aujourd’hui… »
    
    Sa respiration se fait courte, elle hésite, plaquant ma tête entre ses seins.
    
    — Mais oui, quoi ? Dis-je, l’encourageant à poursuivre.
    — Non, rien, plus tard… conclut-elle en soupirant à nouveau.
    
    o-o
    
    Nous déjeunons en silence dans la chambre. Des gens de son agence lui apportent de quoi se changer. L’après-midi est maintenant bien avancé et Laure doit s’en aller.
    
    Déjà sa vie l’a reprise. Au fil des minutes, elle se métamorphose, Laure laissant place à Ingrid.
    
    Une ambiance de rentrée des classes avec les séparations inévitables.
    
    « Je t’appelle dès que je peux… On se revoit quand tu veux… » Me dit-elle d’une voix trouble sans me regarder.
    
    Je la prends dans mes bras, elle s’y love comme tout à l’heure sous la douche. La sensation est voluptueuse ! Nos corps se reconnaissent, se complètent, s’attirent.
    
    Souvent, plus tard, je retrouverai cette complétude, cet émoi, ce « tout » qui formera notre couple dans une union fusionnelle.
    
    Dans un murmure, en griffant mes poignées d’amour, elle lâche : « Je voulais te dire… ne m’appelle plus Ingrid, pour toi, je suis Laure… que pour toi ! ...