Huis clos : la renaissance de Laure
Datte: 22/01/2020,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
Masturbation
intermast,
Oral
jeu,
init,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... m’attrape les cheveux et me dit, haletante :
— Et maintenant, hein ! Et alors, alors…
Elle me lâche, rejette sa tête en arrière, écarte les bras, offerte, le défi dans les yeux.
— J’attends… je suis à toi… prends-moi…
J’éclate de rire. De toutes façons, les batteries pour l’heure, sont à plat…
Je m’assois sur ses jambes. Elle est rayonnante, comme savourant une victoire, un pari gagné… Je m’insurge :
— Quand je te dis que tu es une garce… Tu sais deux choses. La première, c’est que je ne l’aurais pas fait, la deuxième, pouf ! « Popaul » à plat, et tu y es pour quelque chose !
— Oui, je sais, j’avais confiance, délicieux quand même… quant à Popaul à plat comme tu dis… je ne suis pas la seule responsable, eh ! Sauteur !
Nous rions tous les deux. Ah ! Quelle femme ! Si seulement… Mais bon…
Toujours installé sur ses cuisses, mes mains la caressent imperceptiblement du bout des doigts, passant sous la chemise, suivant ses courbes. Elle se laisse faire et ferme les yeux.
— Tu n’aurais pas violé une presque vierge… murmure-t-elle.
— Pardon ? Comment ça, « presque »
— J’ai compté, deux fois, avec deux hommes… à mon âge c’est peu !
— Ah ! Bon… c’est peut-être normal, vu que…
Toujours les yeux fermés et en murmurant elle poursuit :
— Le premier, j’avais 16 ans… un copain de lycée, une brute, sale souvenir, après j’avais 20 ans, une rencontre de vacances, un sauvage… il a même essayé de me sodomiser ce con ! Depuis, rideau…
— En effet, t’as pas eu ...
... de chance… Les filles, ça t’est venu comment ?
— Très tôt… vers 13 ans, une attirance puis des attouchements de gamines dans les vestiaires de gymnastique, sous la douche. Plus tard, j’ai compris que j’aimais les filles… les contacts avec les garçons me répugnaient, je les trouvais bêtes, vicieux…
Un silence, elle respire lentement, les yeux clos. Sa main prend la mienne, celle qui la caresse, et l’accompagne légèrement. Elle murmure à nouveau :
« Je suis bien… voilà, je t’ai tout dit…
Mon cœur est gonflé de tendresse. Ma main caressante s’arrête et se crispe, serrant très fort la sienne. Elle grimace.
— Laure… Laure, je t’aime ! Chuchoté-je
Elle ouvre les yeux, porte ma main à ses lèvres, l’embrasse doucement.
— Tu es fou… tu ne devrais pas… viens ! Soupire-t-elle
Elle m’attire et nous roulons sur le côté, face à face, bouche à bouche. D’un doigt, elle me caresse les lèvres et me regarde tendrement. Je perçois comme une immense détresse passant dans ses yeux.
Puis, d’un mouvement leste, elle se retourne de l’autre côté, me présente son dos. Sa main m’invite à me plaquer contre elle, mon ventre contre ses fesses. Avec de petits mouvements de hanches, elle cherche à caler mon sexe. Ma main vient naturellement emprisonner un sein dont je sens le téton se durcir entre mes doigts.
Dans un souffle elle me dit : « C’est bien, ne bouge plus… on dort comme ça. »
Il était temps, épuisés que nous sommes. Ainsi soudés l’un à l’autre, nous nous endormons ...