Violette, étudiante débauchée (1)
Datte: 22/01/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: donico, Source: Xstory
... sur mes lèvres en un "chut" silencieux, puis je le gratifie d’un nouveau sourire.
Sa stupide copine n’a rien remarqué, mais elle ne va pas tarder à le faire s’il continue à me fixer bêtement. J’hésite à lui donner un coup de pied dans le tibia pour lui faire reprendre contenance, mais heureusement il réagit avant que j’en sois réduite à cette extrémité. Il se secoue et reporte son attention sur Léa.
Il n’arrête pas ensuite de me jeter des regards pendant les 10 minutes que nous passons encore à faire la queue. Je me lèche sensuellement les lèvres, essayant ainsi de lui faire deviner le délice de la fellation à laquelle il pourrait avoir droit si... pardon : à laquelle il aura droitquand il cédera à mes avances.
Pourtant, ses sourires sont crispés, gênés. Il ne flirte pas, il se méfie de moi.
Sa réaction me surprend. En général, les hommes sont très prévisibles : une petite ouverture de ce genre et hop ! ils te rejoignent dans les toilettes pour te prendre dans une cabine en te traitant de salope.
Alors qu’ils sont bien contents de la trouver, la salope !
Je vous entends déjà protester : "Nan mais c’est quoi cette vision simpliste ? Y a aussi des mecs bien !"
Les mecs bien ? Parlons-en. Ce sont les pires !
On parle bien des mêmes : les moralisateurs qui murmurent des mots doux à leurs copines et jurent par tous les saints que jamais, au grand jamais, ils n’envisageraient même de la tromper ? Disons qu’ils se divisent en deux catégories : les hypocrites ...
... et les losers.
Les hypocrites sont ceux qui couchent à droite à gauche, mais ne se gênent pas pour donner des leçons de morale sous prétexte qu’ils sont innocents... tant qu’ils ne se sont pas fait prendre !
Les losers sont tous ceux qui rêveraient de devenir des hypocrites, mais qui n’ont juste pas assez de couilles ou de charme pour y arriver.
Entre les deux ? Le néant. Le désert de Gobi.
Et Léo ?
Impossible !
Il me faut pourtant en avoir le cœur net.
Cette vision des hommes peut sembler sinistrement désabusée, à fortiori pour une fille de mon âge. Elle est pourtant strictement empirique. J’en ai aguiché des hommes : des vieux et des jeunes, des intellos et des bad boys, des lycéens et des profs, des gentils et des connards...
Croyez-le ou non, il y a dans cette accumulation éclectique, cet inventaire à la Prévert de la sexualité masculine, autre chose que de la pure et simple perversité. Oh je n’irais pas jusqu’à prétendre qu’il n’y en a pas ; après tout, j’adore faire craquer les hommes, les sucer de manière tout à fait glauque dans les toilettes pendant que leurs copines font le pied de grue, puis les jeter comme de vieilles chaussettes, dégoûtée par la facilité même avec laquelle ils m’ont cédé.
Pourtant, je me plais à croire qu’il s’agit d’une forme d’expérience sociologique, un échantillonnage à vocation exhaustive dont la conclusion est sans appel : derrière la diversité de façade, la réponse des hommes à un stimulus sexuel issu d’une jeune ...