1. Pont entre générations


    Datte: 21/01/2020, Catégories: fh, ffh, fplusag, vacances, vengeance, Oral 69, pénétratio, hdanus, hsodo, confession, couple+f, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... semaines il essaie de chasser Léonie de sa mémoire, et elle réapparaît devant lui. Il ne peut s’empêcher de la trouver belle. Il remarque même qu’elle porte une robe, cette petite robe moulante qu’ils ont achetée ensemble et qui lui va si bien. Pourtant, c’est une robe – même si elle est simple – qui est plutôt du soir, ou de fête.
    
    Comme il ne répond pas, elle reprend :
    
    — Je voudrais te parler. Mais pas sur le pas de la porte. Je peux entrer ?
    — Oui. Suis-moi.
    
    Toujours perturbé, il l’entraîne dans le salon. C’est elle qui ferme la porte d’entrée.
    
    — Assieds-toi. Tu veux un café ? Je peux en faire si tu veux.
    — Non, merci, j’en ai déjà pris plusieurs. Je veux te parler, mais ce n’est pas facile. Voilà, je…
    — Chéri, il me semble avoir entendu la sonnerie de la porte. Pas toi ?
    
    C’est Martine qui entre dans le salon avec une grande serviette qu’elle termine de nouer au-dessus de la poitrine. Elle est autant surprise que Léonie.
    
    — Léonie ? Mais…
    — Bonjour, Madame.
    
    Elles se connaissent. Léonie est déjà venue chez la logeuse d’Hugo, mais c’était « la logeuse », pas cette femme qui paraît si familière et appelle Hugo, son Hugo, « chéri ». Elle comprend.
    
    — Vous, vous êtes ensemble !
    
    Ce n’est pas une question ; plutôt une affirmation. Mais le ton n’est pas neutre : on y détecte facilement un reproche. Léonie se lève.
    
    — Assieds-toi. Qui es-tu pour porter un jugement ?
    
    C’est Hugo qui a réagi. Il n’a pas aimé le ton de son ex-amie. Il continue :
    
    — ...
    ... D’abord, dis-moi pourquoi tu es ici. Pourquoi tu débarques sans prévenir. Tu te souviens ? C’est toi qui es sortie de ma vie.
    — Je m’excuse. Tu as raison, je n’ai pas le droit de juger.
    
    Et, se tournant vers Martine :
    
    — Excusez-moi, Madame, je ne voulais pas vous froisser.
    — Ce n’est pas grave.
    — C’est à dire, Hugo, que je voulais te parler. Te parler de nous, et c’est difficile, surtout maintenant. On peut en parler juste nous deux ?
    — Tu as raison, je vais vous laisser, dit Martine qui se lève.
    — Non. S’il te plaît, Martine, reste.
    
    Et, se tournant vers Léonie :
    
    — Quoi que tu aies à me dire, Martine restera. C’est elle qui m’a récupéré à la petite cuillère lorsque ma copine m’a laissé tomber comme une vieille chaussette. C’est grâce à son invitation que je ne me morfonds pas seul. Je ne pouvais pas rentrer chez mes parents et prendre le risque de croiser celle qui m’a trompé. En plus, j’ai appris par mes parents que c’était avec Marc, ce fils de riches, ce hâbleur qui ne fait rien de ses dix doigts. Tu savais pourtant que c’est le seul gars que je t’avais demandé d’éviter. Coucher avec lui, c’était déjà une rupture de notre accord ; mais me larguer pour lui, c’est la honte totale !
    — Oui, je sais. Mais même si ce n’est pas une excuse, la première fois il s’est pointé à une soirée et j’étais bourrée. Alors, comme les copines n’arrêtaient pas de dire que c’était un bon coup, je l’ai fait.
    — Comme tu dis, ce n’est pas une excuse ; mais tu as fait bien pire !
    — ...
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