1. Le jour de mon mariage


    Datte: 20/01/2020, Catégories: fh, fhh, extracon, grossexe, grosseins, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, init, Auteur: Marie-Christine, Source: Revebebe

    Le jour de mon mariage
    
    — Bon Dieu, que c’est bizarre de te voir avec une alliance au doigt ! s’exclame ma sœur Anne.
    — Pff, à qui le dis-tu ?
    — Ah tu vois, tu regrettes déjà !
    
    Se parer de précautions et tourner sept fois sa langue de vipère dans sa petite bouche d’ange n’étaient pas vraiment du genre de ma sœur, toujours prompte à dire ce qu’elle pense même et surtout au moment le plus inapproprié.
    
    Voilà à peine plus de trois heures que j’étais mariée religieusement. Un après-midi merveilleux avec une grande cérémonie dans la plus belle église du coin, des « mariés superbes » à en croire la foule d’amis et de membres plus ou moins proches de nos deux familles, une réception avec faste dans un magnifique château loué pour l’occasion, champagne et petits fours à volonté, avec en prime un soleil radieux… un vrai mariage de princesse !
    
    Sauf qu’au moment de me retrouver seule dans une chambre isolée pour mettre une robe un peu plus pratique à porter que cette grande robe de mariée avec tous ses beaux apparats, son voile et ses formes si soignées, le spleen envahit peu à peu mes pensées. Mon mariage avec Jean-Charles, nos futurs enfants, notre déménagement dans les jours à venir à Saint-Nazaire, la grisaille bretonne, la routine, … la promesse de fidélité à vie : quel programme ! Plus j’y pense et plus j’ai l’impression de rentrer au couvent. Et ce n’est pas ma sœur bien aimée qui va m’aider à évacuer mes idées noires !
    
    — N’empêche, qu’est-ce qu’il avait l’air ...
    ... niais ton Jean-Charlot à l’église ! T’as vu comme il bredouillait ? J’ai bien cru que le sermon soporifique du curé l’avait changé en âne !
    — T’es bête ! (je lui réponds ainsi gentiment, réprimant assez mal un petit ricanement nerveux).
    — C’est un beau couillon que t’as épousé là !
    — Laisse-le un peu tranquille va, je sais très bien ce que tu penses de lui !
    — Mouais… en tout cas, toi, tu es sublime ! dit-elle en soulevant un peu mon voile pour mieux capter mon regard.
    — Merci… Allez, allez, aide moi un peu à retirer cet accoutrement !
    — On est pas pressé ! Ton, euh, ton mari est en train de se cuiter gentiment la gueule avec ses potes d’enfance ou écoute sans broncher les invités de son papa et de sa p’tite maman lui raconter leurs longues vies de chiottes ! En parlant de chiottes, attends, je reviens…
    — Va vite expulser tout le champagne que t’as ingurgité et reviens vite m’aider !
    
    Faut dire que, j’ai beau l’aimer mon Jean-Charlot, ma sœur n’a pas complètement tort. Laissée complètement seule dans la chambre, désemparée, je regarde sans y prêter vraiment attention les oiseaux par la fenêtre. Une larme vient perler au creux de mes paupières.
    
    La porte se rouvre et se referme derrière moi. Allez, il faut que je me reprenne ! Je respire profondément et dis :
    
    — Ah te revoilà sœurette ! Tu peux défaire les lacets du bustier de ma robe, dans mon dos, s’il te plait ?
    
    Je l’entends qui s’approche doucement derrière moi. Et j’ajoute :
    
    — Tu sais, ça me fait un peu ...
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