Xscape (1)
Datte: 18/01/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: D3lta, Source: Xstory
... de la malédiction d’Eros.
— D’accord, je dois faire quoi pour vous libérer ?
— Eros ne me donne pas le droit de le dire.
— Est-ce que je dois vous faire sortir de la pièce ?
— Eros ne me donne pas le droit de le dire.
Je peste en silence, bien conscient qu’elle ne pouvait pas me donner la solution. L’écran de l’ordinateur, qui a cessé d’afficher le strip-tease, m’indique que 19 minutes se sont écoulées. Je dois faire vite, mais je n’arrive pas à réfléchir correctement. Une petite voix à l’intérieur de moi me chuchote que j’arrive dans la partie qui donne toute sa particularité à cette Escape. J’ai résolu toute la partie réflexion, c’est maintenant en toute logique le moment de la partie sexe.
Oui, mais quoi faire ? Je ne vais quand même pas allonger l’inconnu et lui faire l’amour sans préambule. OK, cela ne me dérangerait pas outre mesure - dire le contraire serait mentir au vu de l’érection qui ne quitte plus mon boxer - mais ça me parait quand même un peu brutal. J’ai beau être excité, je ne suis pas certain d’en être capable...
Je me mets à faire les cent pas dans la pièce, à la recherche d’indices, d’indications, n’importe quoi. L’inconnue elle, reste immobile, silencieuse. Une idée me vient.
— Est-ce que... je peux vous toucher ?
Elle hoche simplement la tête en souriant et ouvre les bras pour me laisser le loisir de l’examiner comme bon me semble.
Je me rapproche d’elle. Elle sent terriblement bon. Sa peau semble être faite en velours ...
... tant elle est parfaite. Pas un seul défaut ne vient gâcher le spectacle saisissant de ses courbes. Après quelques hésitations, je pose mes mains sur ses bras et les envoie à la recherche d’indices. J’ai terriblement chaud. J’essaye de rester concentré, mais des images furtives me traversent l’esprit, comme des flashs. Elle rapproche sa bouche de la mienne pour l’embrasser, ses mains s’aventurent sous mon pull et descendent sous l’élastique de mon boxer. Elle s’agenouille...
— OK ! OK ! Je lâche en m’éloignant, conscient que je suis en train de me laisser aller. Il n’y a vraiment rien que vous ne puissiez me dire pour m’aider.
— Vraiment rien.
C’est à ce moment que je remarque quelque chose. Ce que j’avais pris pour un grain de beauté tout à l’heure n’y ressemble plus vraiment maintenant que le regarde avec attention. Je me rapproche à nouveau à pose doucement mon doigt dessus. Bingo !
Ca a la texture de la mousse. Ce n’est pas un grain de beauté, c’est un micro. Comme tout à l’heure, tout s’imbrique en une fraction de seconde. Elle est prisonnière et je dois la ’’libérer’’. Elle porte un micro. Les touches de la paroi de plexiglas diffusaient des gémissements...
Je dois la faire gémir.
— Est-ce que vous pouvez gémir pour moi ?
— Je ne peux pas gémir sur commande, répond-elle.
24 minutes. Plus que 6 minutes si je veux respecter le timing.
— Oui mais là, regardez ! Sur le mur c’est écrit ’’Il suffit de demander pour avoir.’’
— Alors si je demande, ...