1. Elle et Elle (5)


    Datte: 17/01/2020, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... une fraîcheur de menthe. Elle caressait les miens.
    
    Irrésistiblement, les mains de Laetitia quittèrent ma tête et se posèrent sur ma poitrine.
    
    « Oui... » dis-je sans y réfléchir.
    
    Elle serra ses jambes l’une contre l’autre et ferma les yeux, visiblement un peu honteuse, hésitante, prête à rappeler son geste. Elle avait eu beau initier tout ceci, elle n’était pas plus expérimentée que moi, pas plus sûre que ce qu’elle faisait était approprié. Je la retins en pinçant son poignet, et en posant autoritairement sa main soyeuse sur la peau de mon sein gauche. Elle me sourit, comme pour s’excuser. C’était tellement nouveau, tout ça. Tellement fou.
    
    Je sentis la tendresse de ses doigts sur mes seins nus, sa chaleur. Elle lutina les pointes érigées, les pinça gentiment. Elle avait l’air d’aimer la masse lourde et ronde de mes grosses mamelles sous ses mains de fille. Je le lisais dans son regard : elle jalousait un peu l’ampleur de mes seins, leur arrondi, leur fière fermeté. Joueuse, elle aimait s’amuser avec eux, les soupeser, sentir que sa main ne suffisait pas à en saisir un en entier.
    
    Son visage arborait une expression émerveillée. Ses mouvements étaient tendres, lents, très réfléchis pour ne pas me heurter. Nous n’avions jamais fait ça de notre vie.
    
    Sans arrêter de masser mes seins, elle jaillit vers moi et m’embrassa avec passion, comme elle avait compris qu’elle en avait le droit à tout moment, nos langues brûlantes dansant l’une contre l’autre alors que je me ...
    ... délectais de ses caresses. Ma chatte était moite, déchirée de joie.
    
    Je fermai les yeux, conquise, enivrée par ces nouvelles sensations. Je posai mes deux mains sur les deux mains de mon amante pour qu’elle me caresse plus fort, et nous nous mîmes à caresser mes seins à quatre mains, à les masser à pleines paumes en larges cercles. Ses pouces s’attardaient autour de mes tétons. Le plaisir que je ressentis en cet instant me donna envie de pleurer de bonheur.
    
    Laetitia enroula ses jambes autour des miennes, boucla mes hanches rondes avec ses cuisses fermes.
    
    Le contact de sa peau embrasait mes sens. Son ventre plat et compact, à la peau hérissée, était posé tout contre l’os de ma hanche. Elle tenaillait mes jambes, les laissant glisser contre les siennes dans un ballet d’amour. Elle était très douce, très mutine. Parfaite.
    
    Au passage de son sexe contre la peau de mes jambes, je sentis une trace brûlante et mouillée de désir. Un bref instant, nos pubis entrèrent en contact, et nous pûmes prendre la mesure de la sincérité de notre désir.
    
    Ses mains massaient mes seins à l’unisson. Je pouvais à peine respirer. Parler était impossible. Ma chatte était tuméfiée et elle me lançait jusqu’au fond de mon intimité. Je pouvais sentir ma liqueur intime couler comme de la lave entre mes hanches. Les muscles de ses cuisses se tendaient par à-coups sous l’effet du plaisir.
    
    Je couvris ses épaules et ses clavicules de petits baisers doux, léchant çà et là les quelques gouttes de ...