1. Le baigneur téméraire


    Datte: 25/03/2018, Catégories: hh, hplusag, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, inithh, Auteur: Bacchus, Source: Revebebe

    ... quoi, sport, musique, cinéma et même politique. Les mois passèrent et, bien que j’aie fait la connaissance d’une Irlandaise répondant au curieux nom de Derbhaile (prononcez « Dervla »), je continuai à me rendre sur la plage le matin sans elle, car elle se lève toujours très tard, une vraie marmotte ! Puis arriva ce jour de septembre 2007…
    
    Nous avions nagé longtemps, John et moi, ce jour-là et j’étais vraiment fatigué. Pendant que nous étions occupés à nous rhabiller, le fort vent d’ouest amena une averse assez violente. John me proposa de nous rendre chez lui, sa maison étant bien plus près que la mienne. J’acceptai volontiers d’autant que, malgré son invitation initiale, je n’avais jamais été chez lui. Nous courûmes une bonne partie du chemin ce qui ne nous empêcha pas d’arriver trempés et frigorifiés jusqu’aux os. Une fois à l’intérieur, il m’indiqua la salle de bains où je retirai tous mes vêtements sauf mon caleçon et passai un peignoir bleu qu’il m’avait invité à emprunter. De retour dans le living room il me servit du thé bien chaud et me fit asseoir sur un confortable sofa juste en face de la cheminée. Puis il fila dans la salle de bains pour se changer à son tour. Je restai seul sur le sofa, bien au chaud, sirotant mon thé. Je devais résister au sommeil qui menaçait de s’emparer de moi. Il revint lui aussi dans un peignoir et s’assit à côté de moi pour boire son thé.
    
    — Aaaahhh, ça fait du bien d’être au chaud !
    — Oui, c’est clair ! Encore un peu et je gelais ...
    ... sur place ! répondis-je en frissonnant
    
    Je lui demandai où était sa femme et appris qu’elle était absente, s’étant rendue à Boston pour les funérailles d’une amie d’enfance. Son fils et ses deux filles vivant pour l’un à Sydney, et pour les deux autres à Dublin et à Londres, il avait la maison pour lui tout seul. Au fil de la conversation, bien calé dans le sofa, mes paupières devinrent de plus en plus lourdes. Je me sentais épuisé mais fantastiquement bien. John était près de moi, les deux derniers doigts de sa main droite posés légèrement sur ma cuisse gauche Je pris conscience de ce contact et le jugeai accidentel. À moitié endormi, il me fallut quelques secondes pour me rendre compte que John m’embrassait, sa langue à l’orée de mes lèvres. Je me redressai brusquement et m’écartai n’osant pas imaginer la rougeur de mes joues que je sentais brûlantes. Pris au dépourvu, je tentai de bafouiller au sujet de mon hétérosexualité pendant que John se rapprochait lentement de moi, sans rien dire, avec un regard tranquille mais brillant. C’est alors que je réalisai que mon sexe était en érection. Il était clair que j’avais très envie de faire l’amour bien que l’idée de le faire avec un homme ne m’ait que très rarement traversé l’esprit, et avec John jamais. Il s’approcha à nouveau de moi et recommença à m’embrasser. Épuisé, confus, troublé et, je dois bien l’avouer, excité, je ne le repoussai pas et le laissai prendre possession de ma bouche. Sa langue vint à la rencontre de la ...
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