La folle journée de Lioubov (1)
Datte: 14/01/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: megalosex, Source: Xstory
... préleva un petit morceau ; la seule nourriture qui l’accompagnait tout au long de la journée jusqu’à l’unique repas du soir.
Lioubov se souvint que la visite de l’adjudant avait interrompu son travail sur l’ordinateur. Il s’y remit donc et le termina. Un peu avant dix heures, nouvelle sonnerie du téléphone :
« Sergueï Andreïevitch ? C’est Erika Trastroffovà. Nous arriverons chez vous dans une vingtaine de minutes ! » Et elle raccrocha.
Lioubov soupira. Cette intrusion dans son univers ne lui plaisait qu’à moitié. Et le nom de cette personne, fut-elle la secrétaire particulière du tsar, n’annonçait rien de bon, selon lui. Pour se calmer un peu, il s’assit dans son fauteuil et Schrödinger en profita pour se lover sur ses genoux. Son ronronnement lui fit l’effet d’un baume. Il resta ainsi un bon quart d’heure. Puis, se levant, il se dirigea vers l’une des baies vitrées : les visiteurs du matin n’allaient pas tarder à se manifester.
Une voiture noire s’arrêta dans un crissement de pneus devant le portail de la maison. Les portières s’ouvrirent et trois hommes en sortirent. Tous, en imperméable mastic, chapeau de feutre sur la tête et lunettes noires. Lioubov remarqua qu’ils avaient glissé leur main droite dans la poche de leur imper. Certains d’entre vous pourraient imaginer des choses cochonnes, mais lui savait bien que ces mains devaient être crispées sur la crosse d’un Tokarev (DAL) ou d’une arme du même type. La sécurité de la secrétaire du tsar valait bien ...
... ça.
« Eh bien, comme arrivéediscrète c’est réussi ! » pensa- t-il, mi-amusé, mi-agacé.
Tandis que deux hommes se tenaient près du portail, le troisième aida la secrétaire à descendre de voiture. Elle était tout aussidiscrètementhabillée d’un tailleur jaune paille et portait des bottes de cuir montant jusqu’aux genoux. La jupe du tailleur, à peine plus longue qu’un short dévoilait de superbes cuisses. Le tsar avait bien fait les choses ! Elle avait une serviette à la main. Elle entra dans la cour, suivie d’un des gardes du corps. Avant qu’elle ne frappe, Lioubov vint ouvrir.
« Sergueï Andreïevitch, je suis heureuse de faire votre connaissance. » Il sourit. Cette Erika était décidément bien mignonne. Lioubov se renfrogna un peu quand il vit l’homme entrer à son tour. Quant aux deux autres, ils remontèrent en voiture et repartirent aussitôt.
« Je vous présente Fedor, mon garde du corps. Mais il est très discret, vous savez … » glissa-t-elle, comme si elle délivrait un message. Avant d’ajouter :
« On viendra me chercher quand j’aurai réglé l’affaire vous concernant. C’est une décision personnelle du tsar, vous savez ! » La solennité du ton présageait de l’importance de l’évènement.
Erika s’était assise en face de Lioubov, sur le canapé. La trentaine croquignolette, elle avait un corps à damner un saint. On devinait une poitrine plutôt généreuse, de belles hanches et des cuisses …. Ah, ces cuisses ! Une sorte de Surloca bis, si vous voulez.
« Elle n’a peut-être pas ...