La « Lancenoir » 01
Datte: 13/01/2020,
Catégories:
Sexe Interracial
Auteur: byVictorlepieux, Source: Literotica
... c'était du racisme. Non, elle devait gentiment lui faire comprendre que si elle refusait de sortir avec lui, ce n'était pas qu'il était moins riche que d'autres garçons ou à cause de sa couleur de peau. Mais que... Et elle se troublait ne trouvant pas de bonne raison.
Comme Amadou s'avisait que Léa ne protestait à son étreinte, il quitta le coin escalier pour se retrouver dans le couloir avant que Léa ne trouve une raison de l'écarter. Et, la tenant toujours contre lui, il s'avança vers la salle de classe. Léa vit alors qu'une vingtaine d'élèves passait la pause dans le couloir, et qu'ils pouvaient voir Amadou la tenir comme si elle était vraiment sa petite amie.
— Lâche-moi, s'il te plaît. Les autres vont se faire de fausses idées.
— Comme quoi? Que tu ne veux pas être touchée par un noir?
— Non... Que...
Gênée qu'il la tienne comme ça, et à court d'arguments. Elle remua, cherchant à se dégager sans être trop agressive. Mais la prise d'Amadou était solide, et elle donnait surtout l'impression de gigoter comme si elle était excitée. C'est donc toujours serrer l'un à l'autre qu'Amadou la présenta à ses potes de classe qui attendaient dans le couloir :
— Yo, c'est officiel, Léa sort avec moi.
— Sérieux? Belle gonzesse que t'as là, mon frère.
Léa rougit. Si les potes d'Amadour la dévisageaient avec envie, l'autre partie de la classe la regardait avec réprobation. Il faut dire qu'en dehors de ses amis, Amadou n'avait pas une réputation brillante. Il ...
... faisait des tours en moto pétaradante autour du lycée, portait soit un jean taille basse qui avait tendance à laisser voir son slip soit un jogging moulant, laissant deviner son sexe. Il était la vulgarité incarnée. Quand Léa parlait garçons avec ses amies, elles ne le calculaient même pas.
— Elle a l'air bien chaude, dit l'un d'eux en voulant toucher au décolleté de Léa.
Amadou lui tapa immédiatement sur les doigts.
— Touche pas à ma gonzesse. C'est chasse gardée tant je l'ai pas encore fait monter sur mon pic.
Ses potes s'éclaffèrent pendant que Léa rougit jusqu'aux oreilles. Elle se rendait compte que d'avoir détaché quelques boutons de son chemisier en attendant Amédée pouvait donner une mauvaise impression, et elle se reboutonna immédiatement.
Quant aux camarades d'Amadou, ils lui faisaient des high-fives. C'était leur chef, et sa parole était d'évangile. Il était déjà bien plus brillant qu'eux scolairement — il n'avait même pas redoublé — et était bien plus charismatique. En fait Léa reconnaissait Amadou facilement, mais ne pouvait pas en dire autant de ses potes ; elle savait qu'ils s'appelaient Ibrahim, Karim, Moussafa, Souleymane, Mamadou et Mbia, mais elle aurait bien incapable de se souvenir du visage qui allait avec le nom. Ils étaient toujours au fond de la classe, bruyant et souvent extrêmement ordurier. Pas vraiment le genre de personne qui l'intéressait. Et puis, même si elle aurait refusé de le reconnaître, elle avait un peu de mal à différencier le ...