1. Capucine monte à bord


    Datte: 18/01/2018, Catégories: fff, hagé, jeunes, Lesbienne Auteur: Larges Épaules, Source: Revebebe

    Résumé :
    
    Coralie a quitté Matthieu, avec lequel elle ne s’entendait plus, et qui l’a battue. Elle a trouvé refuge dans une coloc de filles, aux mœurs libérées.
    
    Je me suis levée moins tard le vendredi, j’ai eu l’occasion de faire un Skype avec ma mère, lui expliquant que j’avais quitté Matthieu, et que j’étais très bien hébergée par des amies. Je n’avais pas mis l’image, pour ne pas lui montrer mon pansement. Ils reviendront cet été, seront deux semaines en août dans une maison qu’ils ont en Bretagne. Cela me fera plaisir d’être avec eux au moins une semaine, je ne les ai pas vus depuis Noël. Mon frère sera là aussi, avec sa femme et ses deux enfants, mais seulement deux-trois jours, car ils vont après quelques jours en Suède dans la famille de sa femme. Cela veut dire que je pourrais inviter quelques amis au moins une semaine. Je réfléchirai à cela et nous fixerons les dates courant juin. Quelle famille !
    
    J’ai ensuite quelques trucs à régler, du genre de ceux qu’on doit faire un jour ouvrable. J’ai encore un peu d’appréhension à sortir seule, mais je me dis que Matthieu travaille à l’autre bout de Paris, et que les chances sont infimes de le croiser. En outre il ne sait pas où je suis, et ne le saura jamais, j’espère.
    
    J’ouvre mes mails professionnels, et je prends connaissance des points urgents, histoire de prendre de l’avance pour lundi. Je mets André en copie d’une réponse d’un mail interne, et une réaction arrive immédiatement :
    
    Son mail me fait sourire. ...
    ... Il ne veut pas faire apparaître sur cette messagerie que nous avons un « programme » ce week-end.
    
    Sur mon mail privé :
    
    Scénario ? Je décide bien entendu de me laisser faire, car s’il y a bien quelqu’un en qui j’ai confiance c’est André. L’organisation cela le connaît.
    
    Le cœur léger, je repars avec Murakami sous le bras. Aomané et Tengo me tiennent en haleine pendant trois heures sur un banc au soleil. J’ai pris ma crème solaire, et je profite de la vie. Dans un autre endroit, j’aurais bien bronzé à poil, mais difficile de trouver un lieu en plein Paris… Je me remémore aussi les séances avec André, et les orgasmes fulgurants de ces nuits-là. Particulièrement quand il me racontait ses histoires de massage, soumission et sodomie. Quel pied ! Jean pourrait-il m’amener à un tel niveau ? Nous verrons. De toute façon, je n’envisage pas de partager ma vie avec quelqu’un qui ne me ferait pas jouir aussi intensément. Et puis ses envies d’expatriation. Je n’ai rien contre sur le principe, mais ma vie est à Paris. Pas trop envie de quitter mon boulot. Où retrouverais-je un patron de cette qualité ?
    
    Pas mal de questions donc. Mais j’ai enfin les clefs de ma vie.
    
    Retour à l’appartement. Je trouve les filles en plein Skype avec Isabelle, depuis Tokyo. Il est très tard pour elle, elle revient d’une soirée. Je fais sa connaissance par écrans interposés, et la remercie de me prêter sa chambre, mais lui indique que je serai repartie au plus vite. Pas de problème pour elle, surtout ...
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