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Le Club - Partie 24
Datte: 30/12/2019, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica
... vraiment. -Ah bon? Alors expliquez-moi pour quelles raisons quelqu'un que vous ne fréquentez pas vraiment a fait virer sur un compte à votre nom la modique somme de 250 000 dollars? Elle se liquéfia à cette annonce et pensa que le juge bluffait comme les policiers l'avait fait durant toute la durée de son interrogatoire mais ce dernier tendit à son avocat un document qu'il s'empressa de lire avant de devenir blanc comme un linge. Elle lui arracha le document des mains et reconnut le numéro de compte qu'on lui avait ouvert dans le but d'y verser l'argent qu'elle comptait soutirer à Christine Veron et effectivement quelqu'un y avait viré une forte somme d'argent. -Mais monsieur le juge, osa son avocat, comment peut-on affirmer qu'il s'agisse comme par hasard de ce monsieur Pontoni? -Vous croyez que je suis un idiot et que les officiers de police des incapables? Le secret bancaire n'est pas total dans notre pays et nous savons que cet argent vient d'un compte provisionné par ce sinistre personnage et il se trouve que le dit Bonaventure Touré était comme par hasard l'un des principaux concurrents du gros Tony dans la lutte d'influence que se livrent tous les petits caïds de la ville depuis quelques semaines depuis la disparition inexpliqué du parrain local surnommé Freddy. J'aurais cependant cru que les malfrats soient plus malins que ça et ne fassent pas appel à de petites frappes de 18 ans sans expériences pour éliminer leurs adversaires. -Vous ne pensez pas ...
... tout de même que..., s'offusqua l'avocat. -Je ne pense pas, je constate. Nous avons l'arme du crime portant les empreintes de votre cliente, sa présence avérée sur le lieu du crime grâce à des caméras de surveillance et au sang de monsieur Solon et la preuve qu'elle a utilisé cette arme et grâce à ce virement j'ai le mobile : l'argent. La seule question que je me pose est de savoir si Armand Solon faisait partie du contrat ou s'il vous accompagnait et qu'il s'est montré encore plus incompétent que vous. Gwendoline ne répondit pas, elle était sous le choc. Son avocat demanda alors une interruption de l'entretien afin de reprendre ses esprits et le juge la lui accorda. Gwendoline se retrouva alors assise sur l'un des bancs du couloir du palais de justice, attendant le bon vouloir de son avocat. Ce dernier était pendu à son téléphone et semblait discuter avec un de ses confrères. -Il est en train de vous refiler à un de ses assistants, expliqua le garde qui se tenait à côté d'elle. Il ne croit plus en vos chances. Partie comme vous êtes partie, c'est perpet, au mieux. Elle se tourna vers lui et le dévisagea, incrédule. Il s'agissait d'un garde officiel et il n'avait pas fonction d'officier de police judiciaire et donc aucun intérêt à la faire parler ; elle ne comprenait donc pas son intérêt à la démoraliser. Il reporta son attention vers les vitres qui se trouvaient en face d'eux afin que personne ne remarque qu'il était en train de lui parler. -Je ne plaisante ...