Des étoiles plein les ...
Datte: 27/12/2019,
Catégories:
ff,
fhh,
asie,
fépilée,
miroir,
fist,
Partouze / Groupe
Humour
québec,
Auteur: Southi, Source: Revebebe
... féminines qui, à l’en croire, sont nombreuses, avec un recul, une drôlerie qui les rendent crédibles. De temps à autre la fixité du regard laisse deviner, derrière le discours flamboyant, l’homme blessé qu’il ne veut pas révéler. C’est un être attachant.
Sa compagnie joyeuse est tellement agréable que je ne vois pas le temps passer ni les verres s’enfiler car Francis veille jalousement à ce que nous soyons toujours approvisionnés, n’hésitant pas à demander aux jolies filles qui passent d’aller au bar quérir nos boissons. Toutes se plient avec le sourire à ses demandes, elles semblent le connaître et l’apprécier. Je me rends compte que je suis en compagnie d’une star au sein même du cirque.
Deux heures plus tard, je suis un peu grise et un rien déclenche mon fou rire, Francis en profite et nous rions souvent et de bon cœur. Anton nous rejoint au milieu d’un de ces nombreux éclats de rire.
— Ah ! Tu as fait connaissance avec Priape ! s’exclame-t-il.
— Francis est un homme charmant et très amusant, lui rétorqué-je.
Tout sourire, ce dernier s’adresse à Anton :
— À cette heure le chapiteau est vide, rangé, nettoyé, nous pourrions ensemble le faire visiter à ta charmante compagne. Qu’en penses-tu ?
Comme une gamine, je bats des mains de joie en acquiesçant à la proposition. Anton me fixe, un petit sourire narquois aux coins des lèvres.
— C’est une bonne idée, dit-il, je pourrais même te faire monter dans le filet de protection. Tu verras, c’est comme une ...
... trampoline, tu peux sauter très haut !
Je n’ai pas vu l’échange d’œillades entre les deux hommes et, ravie de la proposition, je les suis hors du bar, vers l’entrée du chapiteau.
Je ne suis pas vêtue pour faire des acrobaties. Talons hauts, bas autofixants, jupe courte et chemisier blanc, ma tenue risque de souffrir de la montée vers les étoiles, mais éméchée comme je le suis tout cela m’importe peu.
Joyeuse, c’est en gambadant que j’entre sur la piste vide derrière mes deux mentors.
Les deux hommes enlèvent leurs chaussures. Francis pose sa veste et sa chemise sur le bord du rond de piste, dévoilant un torse puissant et des bras musclés. Son tronc paraît presque normal, ses jambes seules semblent atrophiées. Anton a attrapé le bord du filet et s’est hissé d’un bond. Il s’allonge au bord, tend les bras au nain qui les attrape et se propulse sur le filet en véritable athlète qu’il est. Anton se remet en position me fait signe de le rejoindre. J’ôte mes chaussures et tends les bras vers lui. Il m’attrape par les poignets et doucement me soulève vers lui en se redressant. Il me serre dans ses bras, m’entraîne dans sa chute et nous roulons entrelacés vers le centre du filet. Nous nous relevons et regardons Francis bondir sur le filet et réaliser des séries de saltos avant, arrière, vrillés, qui me font tourner la tête. Je perds l’équilibre, Anton me rattrape et me demande si je suis sujette au vertige. En regardant le sol à travers les mailles du filet, je lui avoue ...