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Datte: 27/12/2019, Catégories: fh, couple, jardin, amour, vengeance, Oral mélo, policier, amourdura, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... elle questionne son ravisseur : — Attendez, attendez ! Carol, dites ! — Oui ? — Vous vouliez dire quoi par « flasher » ? — Vous connaissez trente-six significations à ce verbe, Varina ? Vous m’avez tapé dans l’œil depuis un sacré bout de temps, si vous préférez. — Comme ça ? Paf ? — Eh oui, paf, comme ça. Une sorte de coup de foudre. Non, un coup de foudre. — Un coup de foudre ? Comme ça ? Paf !? — Un coup de foudre, ça ne prévient pas, ça vous tombe dessus sans prévenir. Paf, comme vous dites. — Comme vous sur moi aujourd’hui ! — Oui, en quelque sorte, il y a de cela, Varina… Paf ! Il stoppe près d’une voiture. Sans lâcher sa main, il ouvre la portière arrière et dépose son sac sur le siège. Il se tourne ensuite vers elle et lui dit : — Je sais bien que la réalité n’est pas forcément comme je le souhaiterais, mais… j’aimerais beaucoup passer cette journée avec vous. Après, vous déciderez. — Mais… mais, il faut que je retourne là-bas ! — Franchement, vous le voulez vraiment ? Vous êtes vraiment heureuse avec ce type ? Moi, je n’y crois pas du tout. Vous êtes comme un chaton perdu qui est tombé par hasard sur un foyer et qui s’y est accroché, faute de mieux. Je me trompe ? — Je n’ai pas à vous répondre ! Un petit silence, elle le regarde furieuse, il se contente de l’observer, puis il s’incline légèrement : — Merci, j’ai ma réponse. — Mais… !? — Décidément, vous vous répétez, mais ça fait partie de votre charme, Varina. — Ah et merde, j’abandonne ...
... ! — Très bien ! Dans ce cas, veuillez monter. — Mais ! — Déjà dit, Varina, déjà dit… — Oh et merde ! — Alors, montez ! C’est tout ce que je vous demande. Et cessez d’agripper comme ça votre cabas, je ne vais pas vous le manger ! Vous n’avez aucune crainte à avoir avec moi. Curieusement, elle le croit. Alors elle s’assied à la place du passager avant, le siège sombre faisant un fort contraste avec sa tenue claire, ses jambes et bras nus. Il a un large sourire quand il tourne la clé de contact. --ooOoo-- Après quelques kilomètres, la voiture s’arrête dans une petite cité. Ils sortent, le soleil brille de plus belle par-dessus leurs têtes. — Ça fait vachement bourge, par ici ! ne peut s’empêcher de dire Varina. — Vous exagérez ! Enfin, ça dépend d’où vous habitez… — C’est vrai que mon toit est plutôt… délabré par rapport à ces pavillons. C’est ça, votre maison ? Eh bé ! — Oh, c’est un pavillon de taille moyenne, sans plus. — Vous habitez tout seul là-dedans ? C’est pas possible ! — Il est vrai que je n’ai pas toujours habité seul. J’avais dans l’idée d’avoir au moins deux à trois enfants. Autant tout prévoir dès le départ, ne croyez-vous pas ? — Oui… Ils avancent dans l’allée dallée. Le cabas informe plaqué contre son ventre, elle soupire. Il demande : — Pourquoi ce long soupir ? — Vous, vous voulez des enfants. Pas Robert… — Dois-je comprendre que vous, de votre côté, vous en voulez ? Dans ce cas, pas de problème, je peux vous en faire un ou plus, ...