1. Longue journée


    Datte: 26/12/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Mister Grey, Source: Hds

    ... mon arrivée. Puis elle m’indique ma place sur un matelas au pied de son lit et me souhaite bonne nuit. Une fois les lumières éteintes mon esprit fourmille, je n’arriverais jamais à trouver le sommeil. Les yeux braqués sur le plafond je tente de penser à autre chose, mais son corps revient inévitablement à mon esprit.
    
    De ces pieds sur lesquels je braque mon regard une fois à genoux, à ces fesses qu’elle me fait lécher, à ses cuisses qu’elle écarte de manière si provocatrice, de cette vulve alors révélée luisante de son envie et de son plaisir, de ses seins parfaitement galbés dont les tétons hérissent sous les caresses, de ce cou si chaud et si doux à embrasser ou encore de cette bouche et de cette langue si insidieuse, si délicieusement humide et chaude.
    
    Mon corps se met à frissonner d’envie mais la dureté de ma cage contre mon pauvre sexe me rappel à la réalité. Tout ça n’est pas à moi. Elle m’utilise pour satisfaire son corps et son plaisir mais je ne suis qu’un jouet. Un jouet dont la cage en plastique peut être ouverte à sa demande grâce à la clef qu’elle garde autour de son cou et qui orne ses seins. Comme pour vérifier je me redresse dans mon lit pour observer ma maîtresse dormir. Elle a retiré la clé de son cou, probablement la gênait-elle. En cherchant autour de moi je l’aperçois brillant sur l’étagère à portée de main.
    
    Un mouvement de ma maîtresse me fait me recoucher immédiatement l’air de rien, mais elle dort à point fermé. La tête pleine de frustration ...
    ... j’hésite. Je pourrais la prendre, après tout ce n’est qu’un jeu. Je pourrais m’emparer de la clé, libérer mon sexe et la baiser une bonne fois pour toute. Elle est là nue, je n’aurais qu’à lui ouvrir les cuisses et avant même qu’elle ne se réveille je serais en elle à la tringler doucement. Vu ma frustration je pourrais finir rapidement et gicler toute ma frustration sur ses seins et sur sa bouche. Je suis sûr qu’en plus elle adorerait ce réveil mouvementé.
    
    Durant ma réflexion je ne m’étais même pas rendu compte d’avoir bougé mais j’étais maintenant assis sur le bord du lit de ma maîtresse et j’avais la clé de ma délivrance en main … mais quelle idée !
    
    Jamais je ne voudrais désobéir à ma maîtresse. Et la frustration est délicieuse, j’adore ça pourtant,j’aime qu’elle joue avec moi, avec mon envie. J’aime qu’elle contrôle ma jouissance en m’emmenant au bord, mais en m’en privant avec un sourire satisfait. Je ne peux pas faire ça. J’ai donc reposé la clé à sa place et décidé de m’endormir tant bien que mal…
    
    La nuit fut brève. La nuit fut brève car je fus réveillé par un coup de martinet sur les fesses.
    
    Debout au-dessus de moi me maîtresse me fixait d’un air noir en tapant son martinet dans sa main.
    
    A sa taille était accroché un gode ceinture blanc transparent de belle taille et un sourire amusé trahissait son plaisir de me voir si surpris. Je sentais que j’allais passé un sale quart d’heure et mon regard cherchait désespérément à fuir le sien lorsque j’aperçus ...