Roman-Photo
Datte: 25/12/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Masturbation
Oral
69,
ecriv_c,
Auteur: Pablo & Mariane, Source: Revebebe
... la tête de droite à gauche, ne comprenant pas vraiment ce que désirait ce quadragénaire inconnu. Pablo ressentit un petite pique dans son ego, il n’était plus habitué à être un personnage anonyme. Cependant il poursuivit.
— Je vais aller droit au but : je voudrais vous photographier.
— Qu…quoi ? bredouilla la jeune fille. Sa voix trahissait de l’étonnement, une certaine inquiétude, mais également une pointe de curiosité.
— Ne vous inquiétez pas, je peux comprendre votre étonnement. En fait, je vous ai vue danser sous la pluie, hier en face, et je suis tombé sous le charme. Je vous trouve vraiment charmante, très nature. Vous étiez en harmonie avec le paysage, avec la pluie, avec le rayon de soleil qui se glissait entre les nuages. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi mais en vous voyant j’ai ressenti quelque chose que je n’éprouvais plus depuis longtemps, et je voudrais le traduire sur la pellicule.
Elle rougissait sous les compliments, mais sans pouvoir s’ôter de l’esprit que cet homme devait être une sorte de pervers ou un très mauvais dragueur qui de toute façon, était bien trop vieux pour elle. Et puis, elle était déjà prise. Elle se leva mais il la retint par le bras. Le rythme des battements de son cœur s’accéléra.
— S’il vous plait, je suis très sérieux.
Son regard rencontra les yeux vert-noisette du photographe. Elle hésitait. Finalement elle se rassit et écouta la suite.
(…)
Le ciel était cendré et essuyait ses dernières larmes. Mariane ...
... marchait en équilibriste sur le bord d’un bassin dans lequel nageaient des poissons rouges. Elle se servait de son parapluie comme balancier. Le vent venait gonfler sa jupe et elle riait à pleine dent en plaquant sa main dessus telle Marilyne Monroe. Pablo mitraillait la scène tel un paparazzi. Un peu embarrassée au début, l’étudiante avait finalement réussi à oublier l’objectif indiscret et encore une fois, elle était en quelque sorte retombée en enfance. Ses joues étaient rougies par le froid, la rendant encore plus pure et plus belle. Ils semblaient seuls au monde. Le parc du centre ville, très fréquenté lorsque les fleurs coloraient l’endroit, était totalement abandonné une fois que leurs pétales bleus ou rouges vifs avaient fait place à la palette de jaunes, ocres et marron de la fin de l’année.
Bien qu’il n’eut pas apparu de la journée, on se rendit tout de même compte que le soleil était parti, quand, à la fin du jour, les lumières artificielles des lampadaires prirent la relève. C’est alors qu’ils interrompirent la séance.
— Je vais développer tout de suite, je n’ai rien d’autre de prévu ce soir.
— Je pourrais les voir ? s’enquit Mariane.
— Oui, bien sûr, si vous voulez. Venez avec moi. Et puis comme ça, si ça ne vous plait pas, on pourra en refaire. Dans tous les cas, j’insiste pour vous offrir un chocolat chaud, répondit-il en lui lançant un clin d’œil.
Mariane lui répondit par un sourire. Elle avait presque regretté qu’ils arrêtent tellement elle s’était bien ...