Roman-Photo
Datte: 25/12/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Masturbation
Oral
69,
ecriv_c,
Auteur: Pablo & Mariane, Source: Revebebe
... comme loge d’artiste.
Elle choisit un ensemble en dentelle blanche d’apparence très sage et qui pourtant laissait voir beaucoup de choses d’ordinaire cachées. Elle se déshabilla lentement, regardant son corps dans un miroir. Elle imaginait quel pourrait être le regard de Pablo. Regard d’un photographe ou tout simplement d’un homme ? Elle fut soudain envahie par une bouffée de pudeur et mit longtemps avant de se décider à sortir.
L’homme avait préparé son matériel. Posant à peine les yeux sur elle, il lui demanda de le suivre et commença à lui donner les premières explications. Elle se vexa malgré elle. Sans aller jusqu’à lui sauter dessus, elle aurait espéré qu’il la trouve tout de même un peu désirable. Un lit était installé au milieu du studio. Elle s’y assit d’un air boudeur. Sans prévenir, l’éclat des flashes l’éblouit durant une fraction de seconde.
— Superbe ! La femme enfant dans toute sa splendeur !
Elle lui tira la langue avec malice et une nouvelle fois, une lumière éclatante l’aveugla tandis qu’un rire chantant inondait ses oreilles. Elle se laissa tomber à la renverse sur le matelas en souriant.
— Comment dois-je poser ?
En suivant les indications de Pablo elle s’allongea sur le ventre, bras croisés sous le menton, la mine songeuse. Il fit démarrer sur la platine CD les quatre saisons de Vivaldi et lui demanda simplement de se laisser peu à peu pénétrer par la musique et son ambiance, d’oublier sa présence, pour laisser simplement guider par les ...
... sensations que la musique lui inspirait. Comme la veille, elle eut du mal dans un premier temps à oublier la présence de Pablo, et ses gestes restaient empruntés. Le photographe se déplaçait lentement autour du lit, cherchant le meilleur angle de vue, jouant avec la lumière, tantôt l’augmentant, tantôt la diminuant, très discret. Et tout comme la veille, Mariane se laissa aller peu à peu, dévoilant à l’artiste ce qu’il désirait trouver en elle.
Elle était maintenant langoureusement étendue, les mesures du quatrième mouvement, l’été vivaldien, inondaient la pièce. Yeux clos, sa main caressait négligemment ses hanches, son ventre, sa cuisse… Pablo avait vu sa jeune modèle passer de la mise en sommeil de l’automne à la léthargie de l’hiver, avant de la voir revenir à la vie avec le printemps. À n’en pas douter son esprit était très loin d’ici maintenant, et toute la vitalité de sa jeunesse éclatait sous ses yeux. En début de séance il était resté parfaitement professionnel et soigné ses prises de vue, mais il avait maintenant du mal à dissimuler son trouble. Il émanait de cette jeune fille une sensualité irrésistible, il avait envie d’en voir plus, de connaître par cœur la mélodie des courbes de son corps. Son cœur tapait fort dans sa poitrine. Il avait chaud et la pensée de se dénuder lui aussi lui traversa l’esprit. Elle avait fermé les yeux. Elle ressemblait à une belle au bois dormant provocante et sulfureuse qu’il aurait aimé réveiller par un baiser…plusieurs baisers et ...