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Le Club - Partie 21
Datte: 24/12/2019, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica
... s'empêcher de jeter un coup d'œil circulaire. Il constata presque déçu que tous les impacts de balles avaient été recouverts et qu'il ne restait rien du point de départ de ce que les anciens de Lilleland appelaient « La bataille ». Ils prirent le monte charge qui desservait l'étage supérieur et les bureaux quand ils débouchèrent, ils prirent sur la droite mais presque contre sa volonté, Thomas emprunta la passerelle qui se dirigeait sur la gauche surplombant le vide. Il ne prêta aucune attention aux appels de Shemar qui lui intimait de faire demi-tour et il savait très bien que ce chemin menait à une impasse. La passerelle aboutissait toujours à une zone de stockage qui donnait directement sur le vide. Thomas s'agenouilla alors entre deux caisses, posa la main sur le sol et fut immédiatement projeté 10 ans en arrière au moment de la mort d'Alice. C'était à cet endroit précis que le premier amour de sa vie était morte, victime parmi tant d'autre de cette maudite guerre qu'il avait été incapable d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Il fut incapable de retenir ses larmes pour la première fois depuis des années. - Pour qui sont ces larmes? fit une voix d'homme derrière lui. Pour un des 58 policiers que vous avez fait tuer en ce lieu? - Ces hommes étaient venu pour nous assassiner mes amis et moi, répondit sombrement Thomas presque heureux d'être arraché à ses souvenirs. Il se retourna pour se retrouver en face d'un homme de plus de 40 ans, brun et d'environ sa ...
... taille. Il avait le regard dur et déterminé et d'une certaine façon, Thomas eut l'impression de se voir dans un miroir déformant. « Si je n'étais pas né à la cour des miracles, se dit-il, peut être aurais-je été cet homme ». - Certains de ces policiers ne faisaient qu'obéir aux ordres, reprit l'homme. - Je sais, répondit Thomas, mais c'était aussi l'excuse des gardiens de camps nazis. Comprenez-moi bien, je regrette la mort de chacun de ces hommes mais je ne regrette pas de les avoir tués. A ce moment là, je n'avais pas le choix. L'homme le fixa un instant puis lui tendit la main. - Enchanté de vous rencontrer Thomas Serfati, je suis le chef de cette unité et je m'appelle William Fossett. CHAPITRE 4 Jean Laroquette décrocha son téléphone. - Bonjour, monsieur le directeur, fit une voix de femme au téléphone, je m'appelle Véronique Mola. Le directeur Laroquette réfléchit un instant et mit un visage sur la voix qui était en train de lui parler. Véronique Mola était en fait une des filles du célèbre Patricio Moratti, le plus grand propriétaire terrain de la région. Laroquette ne connaissait pas personnellement cet homme ni aucun membre de sa famille car il était l'un des seuls notables de la région de Lilleland à ne pas envoyer ses enfants à l'école Oscar Bono. Moratti vivait comme un patriarche qui avait obligé toute sa descendance à vivre autour de lui et à s'occuper de la gestion de ses immenses propriétés qui fournissaient l'essentiel des ressources ...