L'écharpe noire
Datte: 23/12/2019,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
Humour
Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe
... l’heure, une fois que je t’aurais dévêtue.
— Tu veux me déshabiller ici ? Dans ta voiture ?
— On peut sortir si tu préfères.
— Idiot ! Mais si on me voit.
— On ne peut pas te voir, tu as les yeux bandés.
— Double idiot ! Mais…
— Il n’y a aucun passage dans le garage.
— Tu en es sûr ?
— Non.
— T’es vraiment con et j’aime ça… je suis folle !
Lentement, Jacques débute l’effeuillage de Martine. Allongée sur le siège, totalement passive, la belle plante impose à son jardinier d’acrobatiques contorsions. La respiration de Jacques se fait plus profonde au fur et à mesure qu’il dénude sa passagère. En écho, les battements de cœur de Martine s’accélèrent sous les indiscrètes caresses de son déshabilleur. Et lorsque le doux assaut automnal prend fin, les seuls habits persistants de l’assiégée sont l’écharpe noire et le corset de cordes blanches.
— Encore des mois…
— Que dis-tu ?
— En corps de moi…
— Que veux-tu ?
— Encore de moi…
— Sois plus claire.
— ENCORDE-MOI !
Se soumettant enfin aux injonctions de Martine, Jacques reprend son captivant ouvrage. Encordant l’entier des bras de sa libidineuse, il soude les membres de la belle à son buste, puis continue sa besogne en ligotant intimement ses poignets avec ses cuisses. Sans s’interrompre, Jacques achève l’astreinte en liant chacune des chevilles de la dévergondée à une extrémité du siège, obligeant ainsi l’impudique à dévoiler la délicieuse fêlure qui court entre ses cuisses et offrant au regard inquisiteur ...
... une vue saisissante jusqu’au filet de corde qui lèche l’intérieur du repaire.
* * *
Filant sous le ciel étoilé, la décapotable avale les kilomètres d’autoroute. Un vent tiède se précipite dans l’habitacle et enlace le corps obligé de Martine. Amarrée à son esquif, la soumise s’accouple aux cordages qui l’affalent. S’abandonnant totalement à son capitaine, elle goûte aux tourments d’une naufragée volontaire, soupirant à chaque fois qu’une main baladeuse vient s’égarer sur son rivage. Imperceptiblement, inéluctablement, telle la marée montante, les attouchements répétés de son commandant transforment le bitume inerte de l’autoroute en une houle profonde, un puissant océan de plaisir.
Délaissant quelques instants sa concupiscente, Jacques attrape une paire de ciseaux et coupe le brin de corde qui obstrue l’intimité de la jouisseuse. Un cri de surprise vient ponctuer cet affranchissement, immédiatement remplacé par un profond gémissement lorsqu’un doigt fureteur vient remplacer la corde inerte. Pressant l’accélérateur de son pied et de sa main, le pilote fait vrombir à l’unisson voiture et passagère.
Les chevaux s’affolent. Martine réalise que son corps lui échappe et que la sauvagerie la gagne. Elle est transportée dans un rodéo passionnel où seuls les lassos de son cow-boy parviennent encore à la domestiquer. La prospecteuse de félicité lance des ruades dignes d’un pur-sang, mais les longes se crispent, se resserrent et maintiennent la pouliche allongée sur sa ...