Au camping de mon enfance
Datte: 22/12/2019,
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Auteur: Espanol, Source: Revebebe
Le mois de Juillet touche à sa fin. La douceur qui règne dans le Nord m’encourage à descendre au plus vite dans le Sud de la France. J’ai toujours préféré le soleil de la côte d’Azur à la grisaille du Pas-de-Calais.
Voilà maintenant 4 ans que j’ai quitté le cocon familial de Cannes pour rejoindre Arras, pour les études. Le Sud me manque souvent, même si ma vie « là-haut » me convient tout à fait.
Je décide alors de rejoindre mes parents qui dirigent un camping à quelques kilomètres de Cannes.
Chaque fois que le temps le permet, j’aime passer quelques jours au camping. Mes parents tiennent ce camping depuis plus de 30 ans, autant vous dire que je l’ai toujours connu (j’ai 22 ans).
J’aime le camping, si bien que chaque fois que j’y vais, je ne dors pas dans la maison construite par mon père, mais je préfère de loin m’installer dans une tente sur un emplacement réservé aux « amis de la famille ». J’ai toujours aimé ce côté « sauvage ».
Je prépare donc mes affaires. Un seul sac me suffit : mon emploi du temps ne me permet malheureusement que 4 jours de vacances.
Le sac est vite prêt (maillot de bain, shorts, caleçons, tee-shirts, tongs et serviette de plage) et rejoint aussitôt le coffre de ma voiture. Me voilà parti vers le soleil.
Le paysage défile devant mes yeux. Enfin, le paysage… Des files de voitures comme sur toute autoroute. Mais plus les kilomètres défilent et plus je sens la chaleur, le parfum des champs de lavande. Je crois que je peux même ...
... entendre le bruit des cigales, je commence à me sentir de plus en plus chez moi.
Environ 950 Km plus tard, me voilà enfin à l’entrée du camping. Vision familière, cette fois c’est sûr, je suis de retour à la maison.
Mes parents m’attendent devant l’entrée. Je ne les ai pas vus depuis plus de 6 mois. Accolades et embrassades habituelles. Passées ces retrouvailles, je m’installe sur mon emplacement. Ma tente est vite montée… Il faut dire que j’ai de l’entraînement : je ne compte plus les fois où j’ai aidé des clients à monter la leur pendant mon enfance.
La tente montée, je regarde l’heure : il est tout juste 17h00. Le temps de descendre au village deux kilomètres plus loin, pour dire bonjour à tous les gens que je connais : le boulanger, le vigneron et bien sur l’indéboulonnable patron du bistrot.
Je remonte au camping à 17h45. La piscine ferme à 18h00, mais, privilège d’être le fils du patron, j’obtiens le droit d’y rester jusqu’à 18h30, avec en plus l’honneur d’avoir la piscine pour moi tout seul.
La soirée se passe tranquillement. J’observe les gens qui m’entourent : il y a de tout… Des enfants en bas âge, des ados, des couples de retraités, des touristes étrangers… Enfin, la population classique d’un camping en été.
Je passe la soirée avec mes parents, mais le voyage m’ayant beaucoup fatigué, je ne tarde pas à rejoindre ma tente et m’endors aussitôt.
Lorsque j’ouvre les yeux, mon premier réflexe, comme tous les jours, est de consulter l’heure, 10h00 tout ...