1. La Star 2


    Datte: 22/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... sais, on n’a rien sans rien. Je veux notre maison, notre mariage et nos enfants. Ca réclame quelques sacrifices. Ne grossis pas l’importance de mes absences.
    
    - Moi, dans ces conditions, je te l’ai déjà dit, je préfère renoncer à la maison. Et si tu me fais vivre avec une femme fantôme, qui rentre à je ne sais quelle heure, qui fait chambre à part, je vais renoncer au mariage et à une vie commune qui n’en est plus une.
    
    - Ah! Bon. Tu fais une dépression, tu exagères tout. Je n’ai pas voulu te réveiller, tu dormais si bien : c’est par amour que j’ai utilisé la chambre du fond. Et je m’en félicite puisque tu es fatigué et peut-être malade du cœur. Je suis désolée que tu le prennes comme ça. Veux-tu que je fasse moins d’heures?
    
    - Je souhaite retrouver la vie que nous menions auparavant.
    
    - C’est que j’ai un engagement de trois mois. Et je dois travailler aujourd’hui de 17 à 24 heures. On m’a même proposé 4 heures le dimanche de 20 à 24 heures en remplacement d’une collègue grippée. On ne peut pas laisser ces pauvres dames toutes seules, tu devrais comprendre.
    
    - J’admire ta conscience professionnelle. Je constate que tu tiens à ton activité nocturne plus que tout. Dimanche quand tu rentreras épuisée d’avoir torché les mémés, de t’être prêtée à leurs fantaisies extrêmes, au moment de rejoindre la chambre du fond, tu auras théoriquement turbiné 24 heures en 4 nuits. Je connais le tarif horaire, tu auras gagné 9€ fois 24 donc 216 euros.
    
    - C’est appréciable non ...
    ... ?
    
    - A ce tarif là il te faudra au moins quinze ans pour te payer une petite maison. Quinze années pendant lesquelles tu m’auras privé de ta présence 4 jours et quatre nuits par semaine. Compte tenu de ma maladie supposée par le généraliste mais non avérée, cela ne te paraît pas déterminant.
    
    - Mais je ne table pas sur cette maladie passagère. J’espère bien te voir guérir très vite
    
    - Admettons que l’électrocardiogramme ne trouve rien et que moyennant quelque fortifiant, je retrouve ma forme, je vais vivre 96 heures par semaine sans toi, sans te voir, sans te parler, pour te retrouver ménopausée dans 15 ans, usée par l’activité débordante à laquelle tu te consacres à fond, sans lésiner et sans rechigner, avec une furie missionnaire. Faudra-t-il que je me soulage seul ou que je trouve une brave fille disposée à assurer l’intérim.
    
    - Essaie de me remplacer, si tu veux me fâcher. C’est du chantage? Tu délires, je fais simplement le travail pour lequel je suis payée.
    
    - Si mal payée que je ne comprends pas pourquoi tu livres ainsi ton corps et ton énergie. Quoi qu’il en soit, je te laisse jusqu’à jeudi soir à 17 heures pour cesser cette activité ou pour quitter un homme malade qui risque de devenir une charge pour toi.
    
    - Quoi, tu ne m’aimes plus? Tu veux te défaire de moi parce que je voulais t’aider. Tu veux me faire rompre mon contrat. Tu ne m’aimes plus? Ce n’est pas juste. Je ne t’ai manqué qu’une semaine, tu en fais tout un plat. Je suis prête à te faire l’amour du ...