La patrouille s'agrandit - Histoires de Sexe

La patrouille s'agrandit

... de son corps et de sa gorge pour la bonne excuse de troubler Lisa. C’est Gérard qui a apprécié de se transformer en faire-valoir.

Que Martine arrive à piéger Fabian, il n’en doute pas un instant. Qui ne rêverait pas de se payer la voisine qu’il a vue se faire prendre en long, en large et en travers, non seulement par un mari mais aussi par un amant ?

Mais, que lui, arrive à coucher avec Lisa, c’est une autre paire de manches. « Scout, toujours prêt ! » C’est vrai, mais il lui faut aussi du « À cœur vaillant, rien d’impossible ! » association rivale en son temps.

On verra bien. Si déjà il peut voir, même en cachette, sa femme se taper ce petit jeune, ce serait pas mal. Mieux encore : il pourrait filmer et se servir de la vidéo pour éviter que les siennes ne se retrouvent sur le net par des clics innocents, ceux de Fabian en l’occurrence. Il n’a qu’à moitié confiance dans les promesses de ce garçon.

— Si elle est peut-être descendue par hasard dans les toilettes du restau, par contre, dans la forêt elle nous a suivis et s’est rincé l’œil pendant que je suçais ton copain.

Martine le sort de sa rêverie.« C’est drôle : Gérard est mon copain, et en plus son amant. Quelle mauvaise foi féminine ! » pense Jean.

Elle continue :

— Mais cela ne fait que confirmer son attitude pendant nos courses. Cette petite cache son jeu.
— Quoi ? Depuis quand faire du shopping démontre que cette jeune femme est une coquine qui s’ignore ? Martine, moi je pense qu’elle est ...

... coincée. Je pense que tu vas perdre ton pari et que cette jeune femme va repartir d’ici sans avoir goûté au grand méchant loup. Dommage, elle ne sait pas ce qu’elle rate. Elle ne pourra pas connaître l’extase de tromper son copain avec moi ! dit Jean en riant de bon cœur.
— Monsieur se vante… On verra bien si elle grimpe aux rideaux lorsque je te l’amènerai. Après, tu ne pourras rien me refuser. C’est moi qui vais devenir ta Maîtresse : à toi la vaisselle et le ménage, à moi mon amant ! Ah, je te vois bien passer l’aspirateur pendant que je m’éclate avec Gérard… Et pourquoi pas avec Fabian ? Ou les deux à la fois. Voilà un vrai gage !
— Je prends le pari, dit Jean.
— Alors laisse-moi te raconter nos courses. D’abord, je l’ai emmenée dans différentes boutiques. Puis, comme par hasard, nous sommes tombés devant chez « La discrète et ses secrets ». J’adore cette boutique. Un jour, il faudra que tu m’expliques comment l’idée d’en franchir le seuil t’es venue. Avec une autre femme, peut-être…Une maîtresse….Non, ne dis rien, je ne veux pas savoir. Ce que j’apprécie chez eux, c’est la progression. Vêtements assez sages et élégants dans la première partie, mais à mesure que l’on avance, les décolletés s’affolent, les jupes raccourcissent, les dos sont de plus en plus nus, les matières de plus en plus moulantes, pour arriver à la lingerie. Mais tu sais que pour vraiment sentir le frisson de l’érotisme, il faut descendre au sous-sol. Eh bien, écoute-moi bien : rien ne semblait la choquer. ...