La patrouille s'agrandit - Histoires de Sexe

La patrouille s'agrandit

... que je me suis lavé les mains et que j’ai attendu qu’ils sortent.
— Oh ! Et donc c’était eux… Mais qu’est-ce qu’ils ont dit ? Ils ont dû être dans leurs petits souliers !
— Pas du tout. Lorsque Martine m’a vue, elle m’a juste dit « Tiens, vous étiez là ? » et comme Gérard suivait en refermant sa ceinture de pantalon, lui a ajouté « Je vous attends là-haut. »
— Et c’est tout ? Je ne sais pas, moi, elle ne t’a pas demandé de garder le secret, de ne pas en parler à son mari ? ajoute Fabian, sachant pertinemment que Jean est bien sûr au courant, lui qui organise des soirées à trois.
— Non, non. Rien, absolument rien. Et tu ne devineras jamais ce qu’elle a fait.
— J’en sais rien, moi.
— Elle a pris des serviettes en papier, et se cachant à peine, s’est essuyé l’entrecuisse.
— Eh bien, elle n’a pas froid aux yeux !
— C’est le moins qu’on puisse dire…
— Et ensuite ?
— Oh, on s’est séparé avec Gérard et on ne l’a retrouvé que vers 16 h après notre shopping.
— Je vois que tu t’es acheté quelque chose ; c’est quoi ?
— Je te montrerai tout à l’heure ; c’est Martine qui a insisté pour me l’offrir. J’imagine que c’est une façon d’acheter mon silence.
— Peut-être. Mais si vous avez quitté La Rochelle vers 16 h, vous avez dû avoir de la circulation pour n’arriver que maintenant.
— Non, non. Ils ont voulu passer à la plage avant de rentrer.
— Vous avez bien fait : il a fait très beau et chaud.
— C’est vrai, sauf qu’ils sont allés à une plage naturiste. Et en plus, moi je ...

... n’avais pas de maillot avec moi.

« Oh-oh ! » pense en souriant Fabian, qui sait combien sa copine est pudique. En riant sous cape, il demande :

— Mais qu’est ce que tu as fait ? Tu les as attendus dans la voiture ?
— Mais non. Ils se sont foutus de moi et j’ai bien été obligée de faire comme eux.
— Toi, Lisa, toute nue sur une plage ?
— Oh, ce n’est pas si terrible. Il n’y avait pas foule.
— Et Gérard ? Cela ne t’a pas gênée ? Martine, c’est une femme, je comprends ; mais lui, que tu ne connais même pas…
— Il s’est baigné. Et puis finalement, c’est plus facile devant un inconnu que devant des connaissances. Je ne regrette pas : c’est surprenant, mais pas si mal. Nager nue, c’est vraiment très agréable.
— Ça veut dire que tu pourrais y retourner ?
— Pourquoi pas ? Avec toi bien sûr, mon amour.
— Je ne sais pas si moi je pourrais.
— Je croyais que de nous deux j’étais la plus pudibonde. C’est la meilleure, celle-là : Monsieur me fait choisir des maillots de bain mini, me reproche de ne pas m’habiller plus sexy, et il a peur de montrer sa quéquette sur la plage !

Lisa rit de bon cœur, pour une fois qu’elle prend Fabian en défaut et en contradiction avec lui-même.

— C’est pas possible, on me l’a changée ! Moi, je suis parti en vacances avec une jeune femme sage, et en l’espace de quelques jours je la découvre coquine et impudique… rétorque Fabian, amusé du ton que prend la conversation.

Il continue :

— Voilà une coquine qui en 24 heures se transforme en ...