Plus c'est...Meilleur c'est
Datte: 16/12/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Charime, Source: Hds
Quelqu’un a dit un jour que pour vivre heureux, il faut vivre cacher. Il y avait et il y a toujours raison à ça. Depuis aout de l’an dernier, Alain et Isabelle vivent heureux dans leur petite maison à l’orée de la ville, loin de tout, cachée du monde. Ils se connaissent depuis près de trois ans, trois ans sans un nuage pour venir leur pourrir leur existence.
Toute leur histoire commence par un garçon timide, horriblement timide. Il est si timide que dès qu’une fille lui adresse la parole, il devient rouge comme une écrevisse et perd absolument tous ses moyens. Pourtant, une rencontre, durant une soirée, va le guérir à tout jamais. C’est une jeune femme de son âge, tout juste la vingtaine qui va le guérir. Isabelle est encore plus timide que lui. C’est en la voyant seule dans son coin qu’il trouve le courage de l’invité à danser après avoir longuement hésité. Ce n'est pas un slow, non, mais une marche qu’ils dansent. S’ils n’osent se regarder les yeux dans les yeux, il fut séduit et elle aussi. Lui parce qu’il la trouvait belle, presque trop belle pour lui. Et elle, parce qu’il ne cherche pas à la faire rougir comme la plus part des autres hommes qui la savent maladivement timide. Après une danse, puis une autre, les corps transpirent et Alain s'en est allé prendre de quoi se rafraîchir pour elle et lui. Timidement, il ose plonger son regard dans celui d’Isabelle qui ose soutenir ce regard tendre. Il va jusqu’à timidement lui prendre sa main qu’elle laisse glisser dans la ...
... sienne. Sur la terrasse de cette maison, il l’entraine prendre un peu d’air frais. S’ils n’ont pas échangés de paroles, c’est qu’ils restent encore bloqués dans la gorge de chacun.
Une petite mégarde, un mot d’excuse, ils se fixent longuement. Lui confondu en excuse pour sa petite bévue, rouge de honte, il vient de renverser son verre sur sa jupe. À genou, il tente d’essuyer cette tâche humide avec son mouchoir. De le voir si emprunté, si maladroit qu’elle commence à rire. Elle rit de bon cœur, sans méchanceté. Se relavant, il rit avec elle, parvenant à s’excuser sans bafouiller, sans manger ses mots. Il se sait guéri par le rire d’une demoiselle exquise. Pour Isabelle, c'est la main d’Alain sur sa joue qui la guérit, sa tête s’incline, sa main emprisonne cette main caressante contre sa joue en le fixant de ses doux yeux. Un peu plus tard, un timide baiser sur les coins des lèvres de la demoiselle achève la guérison. Le suivant est donné loin des regards. Baiser d’amour, d’autres suivent alors que les mains partent à la découverte de l’autre en restant pourtant très sages. La soirée s’achève, chacun rentre chez soir. Alain se propose de ramener sa belle qui accepte d’une voix douce dans un long soupire de bonheur. Dans la voiture d’Alain, la belle Isabelle se fait lascive, appuyant sa tête contre l’épaule de son amoureux, sa main posée sur la main de son amant.
Devant l’immeuble, ils peinent à se séparer. De baiser en baiser, les mains se montrent un peu plus curieuse. ...