1. Tir au but (1)


    Datte: 16/12/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... problème, c’est que j’ai envie d’être différente ce soir, de me sentir dans des bras rassurants, de m’abandonner au désir, de ressentir du plaisir. Je prends ses lèvres. Sa bouche ouverte sous l’effet de la surprise laisse passer ma langue qui déniche la sienne. Quand elle répond enfin à mon baiser, les sons de la nature environnante ont laissé la place à des murmures complices.
    
    On traverse l’immensité de la chambre à petits pas emmêlés, titubant sous l’ivresse d’un second baiser plus charnel. Je ne vois rien, mes fesses effleurent le fauteuil. On se laisse tomber sur le lit, mon tee-shirt et son soutien-gorge traînent sur la moquette. On se déhanche sans cesser de s’embrasser, nos culottes volent à travers la pièce.
    
    Je suis nue dans les bras d’une nana aussi nue que moi, une jeune femme pressée de partager ma passion dévorante. Assouvir notre désir l’une de l’autre, rien n’a davantage d’importance. On se sépare le temps d’une reconnaissance visuelle indispensable à la montée de notre fièvre commune.
    
    — Tu es magnifique, balbutie Alexia en effleurant mes seins comme des icônes, un peu trop respectueuse à mon goût.
    
    Les siens sont deux petits globes ronds, fermes, sans marque de bronzage, les tétons pointent dans les petites aréoles. Tout son corps semble cuivré par le soleil, jusqu’à ce sexe clos surmonté par un rectangle de poils sombres trop courts pour friser. J’ai faim de ses rondeurs de femme.
    
    J’honore ses seins de ma bouche, tantôt douce ou vorace, ...
    ... alternant les pincements et les coups de langue affolants sur ses tétons. Je me tortille pour toucher de la main chaque parcelle de sa peau, de son cou à ses pieds, de ses bras à son ventre, des cuisses pleines aux hanches rondes.
    
    Victime complaisante, Alexia accepte mes lubies. Elle se laisse manipuler avec une impudeur dont je tire profit allègrement. Ma bouche glisse sur son ventre, joue avec son nombril, ma main se concentre sur l’intérieur de ses cuisses. Je prends le temps de la découverte. Son odeur intime flatte mes narines.
    
    C’est la première fois, mais je connais le rituel. Je n’y suis pas seulement prête, j’en ai envie. Ma langue poursuit sa course, de son pubis à sa fente qui s’entrouvre. Un soupir m’encourage. Je n’en ai pas besoin. Le calice libère avec avarice une sève douce amère dont je me régale.
    
    Ne pas aller trop vite, prendre le temps de savourer l’offrande, de dénicher tous les secrets de ce corps dont Alexia n’est plus maîtresse. Ma main cherche ses seins dont la peau brûle sous mes caresses, j’aguiche les tétons à l’aveugle, le visage niché entre ses cuisses, la langue perdue dans ses chairs dilatées. Guidée par les spasmes, je la contrains à une patience exaspérante sur les chemins de la délivrance, son plaisir n’en sera que meilleur.
    
    Soudain, alors que j’allais céder à ses suppliques, Alexia me repousse, m’installe en position assise, une main sur ma cuisse, et s’empale sur mes doigts. Accrochée à mon cou, seins contre seins, elle rythme la ...