1. Mon Apocalypse à Moi 13


    Datte: 14/12/2019, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byDesonrage, Source: Literotica

    ... centre de la route. Le véhicule était haut sur pattes et très peu ouvert. C'était un véhicule de combat. Je l'avais vu aux infos. C'était un moyen d'éclairage pour les régiments blindés. Dans leur merdier, il gèlerait en enfer avant qu'ils arrivent à produire un tank. Je fis monter et descendre ma lanterne rouge pour qu'ils s'arrêtent. Ils stoppèrent. J'avançais la moitié du chemin. Un homme en treillis camouflage descendit du véhicule et rajusta son béret bleu nuit. Il approcha, la main sur son arme automatique.
    
    -Bonsoir. Je suis le lieutenant Mercier.
    
    -Bonsoir, je suis Xavier. Je gère cet endroit.
    
    - Nous avons besoin de vivres et d'essence. Je peux vous donner une reconnaissance de dette du gouvernement.
    
    Je souris.
    
    -Je croyais que les assignats étaient passés de mode, depuis la révolution. Ironisais je.
    
    L'officier accusa le coup.
    
    -Je pourrais me servir.
    
    -Avec un seul véhicule?
    
    -Je suis suivi par d'autres.
    
    -Je ne crois pas, non. Sinon, mes détecteurs les auraient vu.
    
    -Vous êtes seul?
    
    -Non.
    
    -Appelez les autres, je dois faire le recensement.
    
    -Non.
    
    Il se tendit.
    
    -Si vous sortez votre arme, vous êtes mort, dis-je. Dites aux trois autres de nous rejoindre.
    
    - Il n'y a que deux personnes avec moi. Le chauffeur et le mitrailleur.
    
    -Votre secouriste s'est fait bouffer?
    
    Il gardait un silence révélateur.
    
    Je les conduisis à pied dans notre salle des trophées. C'était une idée que j'avais eu. La pièce, un ancien hangar en pierre, ...
    ... ne disposait d'aucun confort moderne. Je montrais les fauteuils en bois sculpté par Ernesto aux militaires et les invitais à se servir sur la table, où reposaient des fruits, du poulet froid et des oeufs durs.
    
    Aurélie, vêtue d'une robe de toile vint me murmurer un nerf rapport à l'oreille. Je laissais les soldats se sustenter. Il y avait le sergent Gaubert et la caporale Guichet. Je surpris quelques regards de pure haine de la caporale envers les deux hommes.
    
    -Bien, dis-je. Ce bâtiment, juste à l'extérieur de notre périmètre défensif, me sert à rencontrer les voyageurs de passage. Ce qui
    
    Pend sur le mur derrière moi, ce sont les étendards ou les signes distinctifs des imbéciles qui ont essayé de nous attaquer. Je ne veux pas la guerre, mais si vous m'y contraignez, je la ferai.
    
    -Vous ne pouvez vous opposer au gouvernement. Dit le lieutenant.
    
    Je riais.
    
    -La safe zone est à six cent kilomètres. Et vous êtes partis à sept véhicules, il y a trois mois. Pour nouer des relations avec les communautés de survivants. Ça a tellement foiré que le général De Bozieu vous a tous décoré à titre posthume, la semaine dernière. Ne venez pas me la raconter. Vous êtes paumés, et nous sommes une chance de survie. Mais vous pouvez faire demi-tour et oublier que vous nous avez vus.
    
    -Comment savez vous tout ça? Demanda la caporale.
    
    -Mais parceque nous regardons la télévision, chère mademoiselle.
    
    Ils comprenaient peu à peu que la grange n'était pas représentative de tout le ...
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