1. Les réceptions de M. Le Marquis (Partie VI)


    Datte: 14/12/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Quintessence2017, Source: Hds

    Dans le couloir, Brun s’arrête brusquement. Je le regarde, étonné.
    
    - Tu m’excites trop ! lance t-il avant de me plaquer violemment contre le mur pour forcer sa langue dans ma bouche. Inutilement de préciser que la surprise est plus qu’agréable.
    
    J’empoigne son sexe et le branle. Il a porté sa main à ma mâchoire qu’il serre pour orienter ma tête selon son bon vouloir pour mieux m’embrasser.
    
    Soudain, derrière Brun, une voix résonne. Une voix de femme :
    
    - Ah ! Je me disais bien que j’avais entendu quelque chose d’étrange !
    
    C’est la femme traiteur qui nous a surpris. Elle se précipite vers nous et attrape les anneaux qui ornent nos colliers de cuir pour tirer dessus et nous entraîner vers la salle de réception.
    
    - Messieurs, pardonnez cette intrusion, mais il m’a semblé judicieux de vous signaler que j’ai surpris ces deux-là en train de faire des cachotteries dans le couloir.
    
    Monsieur se retourne et répond solennellement :
    
    - Vous avez bien fait de nous en informer, et nous vous en remercions. Soyez sûre qu’ils seront sévèrement punis. Il n’est pas dans nos habitudes d’autoriser les femmes à assister à nos convivialités, mais nous ferons une exception pour cette fois : que diriez vous de prendre une pause et d’assister à leur châtiment ? C’est la moindre des choses que nous puissions faire pour vous récompenser de votre honnêteté !
    
    - Monsieur j’en serais honorée !
    
    Brun et moi baissons les yeux.
    
    - Et si elle infligeait elle-même la punition ? Ce ...
    ... serait délicieux ! propose Monsieur Lorsange.
    
    Tout le monde semble apprécier l’idée, y compris Monsieur :
    
    - Excellente idée Monsieur Lorsange ! Alors Madame donnera dix claques sur les fesses de chacun des indisciplinés. Esclaves, mettez-vous en position, mains sur la table, dos cambré, fesses tendues.
    
    Nous obéissons, les yeux baissés.
    
    La traiteur, ou plutôt devrais-je dire Madame, jubile. Elle nous caresse le dos, plante ses ongles dedans.
    
    Elle caresse nos fesses, puis, sans prévenir, nous assène une violente claque chacun. La violence du choc m’arrache un petit cri de douleur. Elle y va fort.
    
    Brun et moi comptons en chœur :
    
    - Un.
    
    Madame lève la tête, surprise.
    
    - Ah mais ils comptent ?
    
    Monsieur Le Marquis répond :
    
    - Bien sûr, ils sont dressés.
    
    Madame laisse échapper un petit rire cristallin, et aussitôt envoie une autre claque à Brun, seulement à lui, qui soupire et compte :
    
    - Deux.
    
    Puis c’est mon tour. Je compte.
    
    Et les claques s’enchaînent, deux… trois… six… sept… neuf… Je sens mes fesses prendre des couleur.
    
    Avant la dixième, elle marque une pause. Elle semble savourer l’instant, sa toute puissance.
    
    Elle lance le plat de sa main, je sursaute. Eh non. C’était une feinte. Elle éclate de rire. Elle recommence. Une fois. Deux fois. Trois fois.
    
    Je ne sursaute plus. Erreur : cette fois la claque vient vraiment. Plus violente que toutes les autres, elle m’arrache un gémissement plaintif qui suscite un rire général.
    
    Déstabilisé, ...
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