Un enfant à tout prix - Chapitre 1 - Histoires de Sexe

Un enfant à tout prix - Chapitre 1

... frère.

Et alors que Luca s’éloignait tout sourire après avoir embrassé sa femme, se disant que ces deux-là avaient une bonne occasion de discuter dans un bon climat, Tony restait assis à la regarder en souriant. Il savait qu’elle n’avait qu’une envie, le voir partir, raison pour laquelle il allait tout de même un peu rester. Elle le fusillait du regard, et au lieu de l’inquiéter il s’en amusait. Et puis elle était si charmante. Il avait envie d’elle plus que jamais, et maintenant il savait qu’il ferait ce qui était nécessaire pour l’avoir. C’était devenu un besoin absolu.

— Alors, ça va ? Encore merci pour le repas. C’était un régal pour l’estomac, et aussi pour les yeux tant tu es superbe.

Il continuait de faire comme si tout allait bien et qu’il n’y avait pas de souci. Encore une fois, pour lui tout allait bien. Il avait une position rêvée, et c’était à elle d’attaquer le sujet de la stérilité de son frère. Lui savourait son verre de Limoncello tranquillement et admirait la vue que lui offrait sa magnifique belle-sœur. Et puis il ne voulait pas lui faire le plaisir d’entamer la discussion. C’était à elle de prendre les choses en mains. Et quelque chose lui disait que cela n’allait pas tarder.

Sophia avait regardé en arrière pour être sûre qu’il était bien entré dans son bureau. Elle avait souri à ses compliments et avait acquiescé à tout ce que son mari lui avait dit. Elle lui avait rendu son baiser et lui avait murmuré un « je t’aime » des plus sincères. Elle ...

... l’avait fait en regardant Tony, pour bien lui signifier qu’elle se moquait bien de ce qu’il pouvait penser, elle aimait son frère et c’était là l’essentiel. Seulement, elle avait du mal à ne pas réagir à ce petit jeu auquel il la forçait de participer. Et puis une question la taraudait : que voulait-il en fin de compte ? Même si en cherchant un peu, elle aurait pu trouver un début de réponse, elle était bien trop énervée et encore sous l’effet de ce qu’elle avait appris, pour avoir un minimum de réflexion. Du coup elle lui posa directement la question :

— À quoi tu joues Tony ? Pourquoi tu fais comme si tout était normal ? Tu es ravi de ce que tu as appris sur ton frère, je le vois bien, et dans le même temps tu l’encourages dans son désir d’être père. C’est cruel, et le pire c’est que lui s’imagine que vous êtes réconciliés. Tu me dégoûtes.

Elle lui parlait doucement, sans élever la voix, car elle ne voulait pas attirer l’attention de son mari. Mais ce n’est pas l’envie de le gifler qui lui manquait. Une chose était certaine, elle voulait lui faire comprendre qu’il n’avait pas intérêt à essayer de jouer avec elle ou avec son frère. Il devait se taire, car dans le cas contraire il risquait bien plus qu’une simple dispute.

— Si jamais tu parles je te jure que tu vas connaître l’enfer. Je ne te laisserai pas anéantir ton frère. Cela ne te regarde pas et cela me concerne ainsi que ton frère. C’est notre mariage pas le tien. C’est compris ?

Là elle était pleinement ...